Pour que la mort "au champ d'honneur" d'un soldat français ne soi

Jacky RAFFAULT
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/ #1142 Une loi s'impose...

2011-03-01 16:55


Avec toutes les erreurs judiciaires qui sont en relation avec des expertises en écritures, il faut arrêter l’hémorragie (ex. Grégory, Omar, etc.) Ces auxiliaires de Justice que sont les experts en écritures posent une problématique très importante. La justice se couvre avec les expertises et c’est bien là, la très grosse difficulté !

En effet : « seriez-vous d’accord d’avoir une intervention chirurgicale à cœur ouvert faite par un rebouteux de campagne ? Je crois que non ! Feriez-vous tenir votre comptabilité analytique par le sabotier du village ? Là encore, j’en doute !

Depuis quelque temps, à la télévision, on parle de plus en plus d’erreurs judiciaires ; elles sont influencées par ces auxiliaires de justice, qui sont les experts en documents et écritures. Il y a une spéculation très sérieuse.

Ces experts, répertoriés en Cours d’Appel et de Cassation, la majorité d’entre eux n’ont pas le diplôme requis ni la formation adéquate pour exercer cette profession, ce qui nous donne les nombreuses erreurs judiciaires de toutes parts (Outreau et Omar pour ne citer que celles-ci).

Il n’y a pas pire pour un être humain d’être reconnu coupable suite à une expertise bidon, je sais de quoi je parle.

Ce genre d’experts a explosé dans les années 1980, suite au choc pétrolier de 1974 et 1979. A cette époque, le monde du travail s’est écroulé, les entreprises ont fait appel à des graphologues afin de sélectionner leurs futurs employés. J’ai moi-même vécu cela, exemple : tache d’encre à interpréter, marc de café, boule de cristal, écriture tordue, droite ou gauche, etc. etc. c’était le système divinatoire.

Actuellement, c’est plus sophistiqué, mais c’est encore le divinatoire qui l’emporte pour les expertises en écritures.

J’ai entendu en 2008, personnellement un expert en écritures qui, devant deux avocats, s’est permis d’expliquer le caractère d’une personne décédée 7 ans plus tôt, et comment il en était arrivé à ses conclusions, j’ai cru rêver. Cet expert était un ancien administratif qui faisait des expertises en écritures pour arrondir sa retraite, il était en liste probatoire à la Cour d’Appel de Bourges.

Il semblerait que, suite à de nombreux problèmes, il ait été radié, mais son expertise a tout de même été prise en compte contre moi-même.

Avec la grève de la Magistrature, j’ai pu – grâce à Internet – m’approcher auprès des magistrats pour ce problème. Qu’elle n’a pas été ma surprise d’avoir l’explication suivante : ils me demandent de m’adresser au Conseil National des Compagnies d’Experts de Justice ! Ils ouvrent le parapluie !

Comment peut-on accepter ce genre de situation ? Des experts sans formation concordante assortie, qui normalement devraient avoir suivi le cursus de l’Université PARIS V en collaboration avec l’Institut de Recherches Criminelles de la Gendarmerie Nationale de ROSNY SOUS BOIS, ou l’autre possible : L’Ecole des sciences criminelles intégrée à l’Université de LAUSANNE, couronné par un diplôme d’Expert en Documents et Ecritures.

En l’occurrence, ce n’est pas le cas pour la majorité d’entre eux.

A ce jour, une expert en écritures, qui fait également partie du syndicat des experts en écritures (le corporatisme s’impose, je te soutiens, tu me soutiens), m’a expliqué qu’elle possédait un D.E.A. d’espagnol acquis en Argentine et que ce document était suffisant puisqu’elle appliquait la méthode… Je bondis, je deviens fou d’entendre et de lire cela… et c’est cependant la vérité.

Nous marchons complètement sur la tête, et c’est de la manipulation mentale.

En tant que citoyen, il est de mon devoir de demander de faire le ménage en ce qui concerne ces soi-disant Experts en Ecritures : « on demande bien à un médecin d’avoir fait médecine et de posséder les diplômes correspondant à ses pratiques ».

Quant à moi, je continue le combat par tous les moyens mis à ma disposition et je confirme : je ne me ferais pas opérer à cœur ouvert par un rebouteux de campagne.

Je n’ose pas croire, Monsieur le Député, que vous ne serez pas insensible à ma requête. Je cherche une main tendue pour dénoncer ces manœuvres scandaleuses, voire délictuelles qui permettent à la Justice de se retrancher derrière ces individus. Ils se font appeler – auxiliaires de justice – qui en l’occurrence, n’ont aucune qualification justifiant dans le domaine d’expertises en documents et écritures.

Je vous remercie de votre obligeance et dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, Monsieur le Député, l’expression de mon profond respect.






Jacky RAFFAULT





PS. Il va sans dire que je tiens à votre disposition tout renseignement complémentaire dont vous pourriez avoir besoin.