Gaz de schiste : non merci !

Celui de Mérigon a été réalisé de mai à juin, la profondeur de près de 3.300.m
a été atteinte. De faibles indices de gaz ont été détectés mais le contexte
géologique local n’était pas favorable. Ce puits a fait l’objet d’un bouchage
immédiat sans faire l’objet d’un test de production. Les travaux de remise en
sécurité du site sont en cours de définition et doivent être réalisés en 2008.

Le forage de Franquevielle a été réalisé de mars à avril 2007, la profondeur
de 2600 m a été atteinte et des indices de gaz ont été mis en évidence à
plusieurs niveaux.
Une stimulation du puits de Franquevielle (complétion) par fracturation
hydraulique a été réalisée en octobre 2007. Cette technique consiste à faire
monter en pression une section du puits afin de créer des failles qui
permettent au gaz dissous dans la roche de s’échapper. Lors de la
fracturation, un sable calibré est mis en place pour éviter que les failles ne se
referment après la chute de pression. Cet essai s’est avéré positif du point de
vue de la méthode mais la quantité de gaz recueillie ne permet pas d’avoir
une rentabilité économique du forage. Ce forage sera bouché en 2008.