Pétition contre l’élevage de moules face à nos plages

Bonjour à tous,

Avant tout, je souhaite signaler que je suis membre de plusieurs associations naturalistes et donc catégorisé dans la catégorie "Ecolos". Cependant, je suis tout à fait pour ce projet pour plusieurs raisons :

1°) Aspect environnemental : Il sera nécessairement très réduit : la seule source de pollution chimique vient du rejet des produits du métabolisme des moules (ions ammonium, phosphates). Ces molécules seront inévitablement diluées dans la mer et auront donc un impact minime. Comme ce sont des éléments nutritifs, il seront absorbés par les algues - très nombreuses sur les filières - et l'impact sera limité. Je ne pense pas qu'une eutrophisation du milieu soit à craindre. Nous rejetons nous mêmes dans l'océan bien plus de matière organique que ces moules.

2°) Aspect social/économique : la Bretagne est une terre de gens de mer, pas une terre de touristes. La Bretagne a toujours vécu de part la mer et son développement économique passe nécessairement par le développement des activités maritimes, dont l'exploitation des ressources vivantes fait partie. Alors, moi je dit oui à l'essor de la mytiliculture et à l'aquaculture marine en général, source d'emplois importante pour les Bretons. Voilà de quoi repeupler les petites villes côtières, qui, peu à peu, perdent leurs jeunes. Et tout ça à cause des touristes, qui occupent ces villes 1 semaine/ an, et qui font exploser le prix de l'immobilier. Avec l'essor des activités maritimes, l'expression vivre et travailler au pays prendra un sens pour une Bretagne plus prospère. La Bretagne possède une manne de chercheurs en sciences de la mer impressionnante et n'ayez crainte qu'ils repéreront toute pollution trop importante.

Avez vous déjà été en Irlande ? Dans certains comtés, toutes les baies possèdent des élevages de moules, et personne ne se plaint. Les gens en sont fiers, les villages vivent. En France, rare sont les villes de moins de 200 hbts qui ont de nombreux commerces. En Irlande, j'ai vu jusque 20 commerces dans de petites villes côtières.