PÉTITION BERGER BLANC

Ma lettre :
Bonsoir M. Applebaum,

Je vous écris suite à la diffusion du reportage-choc diffusé par Enquête ce jeudi 21 avril et j'ose espérer que vous-même lirez ce courriel, écrit d'une résidente de votre arrondissement.

J'estime que le peu d'engagement des politiciens municipaux envers cette cause vu leurs commentaires modérés est absolument inadmissible, et que tous les politiciens ne suggèrent pas que le contrat avec Le Berger Blanc pour bris de conditions soit révoqué, totalement absurde.

J'espère sincèrement que vous ne faites pas parti du lot et comprenez toute l'importance de ne plus faire affaire avec cette compagnie, puisque vous représentez vos électeurs. Par le maintien de votre engagement envers le Berger Blanc, vous-même et donc, vos électeurs, endossent la cruauté envers les animaux.

Je crois qu'il serait important de manifester votre opinion face à cette situation qui est plus que simplement 'dérangeante' comme certains politiciens l'ont dit, mais est tout à fait révoltante, écoeurante et choquante. Le site web de l'arrondissement devrait déjà contenir un communiqué sur le sujet, en l'espérant beaucoup moins laconique que celui du Maire Tremblay.

De plus, vu la dernière alliance avec la SPCA de l'arrondissement, pourquoi ne pas faire affaire avec eux, une compagnie sans but lucratif? Parfois, je crois qu'il faut peut-être sortir un peu de sous de ses poches, afin d'acheter la possibilité de pouvoir se regarder dans le miroir et être fier de ne pas endosser les agissements d'une compagnie cruelle comme celle du Berger Blanc.

En espérant voir des engagements concret de la mairie de mon arrondissement,

Marie

Résidente de Côte-Des-Neiges

La réponse:
Madame,


Par la présente, j'accuse réception de votre correspondance au nom du maire Applebaum concernant le cas du Berger Blanc.

Sachez que M. Applebaum, de même que l'équipe d'élus et la Direction d'arrondissement, sont bien au fait de cette situation déplorable, voire même inacceptable et horrible. Les faits témoignés dans les différents médias sont troublants et inappropriés. De l'avis de tous, cette situation ne peut persister, que ce soit au plan contractuel ou plus important encore au plan des droits et de la protection des animaux.

Déjà, nos Services en arrondissement évaluent avec les avocats de la Ville toutes les options liées à cette situation. Chaque décision doit être prise avec rigueur puisqu'elle implique une relation de nature contractuelle avec le Berger Blanc.

Des visites des lieux ont été faits par l'arrondissement de CDN-NDG ainsi que par d'autres arrondissements et organismes pour mieux évaluer la situation.
Une lettre par huissier a même été acheminée la semaine dernière par notre arrondissement pour demander au Berger Blanc de clarifier les éléments avancés dans les médias et pour l'informer qu'ils apparaissent fautifs à l'égard de plusieurs manquements liés à l'entente contractuelle.

Je peux vous assurer que cette situation connaîtra un dénouement sous peu afin d'assurer des services responsables dans ce domaine qui touchent le respect et la dignité des animaux. D'aucune manière, nous endossons cette situation troublante et c'est pourquoi nous entendons régler le tout dans les plus brefs délais. Toutes les options sont sur la table présentement, notamment celle de résilier l'entente.

Je tiens à vous assurer que vos représentants comprennent la gravité de la situation présentée dans les médias.

Rina Eleanor Scrim
Attachée politique de:

Michael Applebaum

Président du comité exécutif
Responsable des finances, de l’urbanisme, des immeubles,
des relations avec les arrondissements, du capital humain,
des services administratifs et des communications corporatives
275, rue Notre-Dame Est, bureau 2.105
Montréal (Québec) H2Y 1C6
Tél. : 514 872-1191
Téléc. : 514 872-8335


Ma réponse:
Bonsoir,

Je dois avouer qu'à prime abord, je suis très décue que le maire lui-même n'ait pas répondu à ce message.

De plus, je ne vois pas en quoi il y a complication vu la relation contractuelle avec le Berger Blanc. Ne croyez-vous pas qu'ils ont enfreint assez de clauses pour résilier le contrat? Et je ne crois certainement pas que des visites régleront la situation. Vous savez pertinemment que l'organisme est sur le pied d'alerte en ce moment; ils mettront tous leurs efforts afin d'avoir l'air d'un organisme modèle. Comment garantir que cette situation persistera? Comment garantir qu'ils ne reprendront pas leurs pratiques ignobles?

Partout au Canada, des lois sont adoptées et sont très rigides envers la cruauté animale. Partout, le modèle d'organisme à but lucratif a été aboli en gestion animale ; l'échec a été plus que probant. Pourquoi n'apprenons-nous pas de nos erreurs, ici?

Malheureusement, dans ce cas, le statu quo n'est pas envisageable car ne pas résilier le contrat représente un encouragement envers l'organisme. Vous parlez d'options concrètes. Quelles sont-elles, à court, moyen, long terme? Pourquoi pas un service public? Pourquoi ne pas négocier avec la SPCA qui se trouve à un pas de notre arrondissement?

J'en attends plus de mes élus.

Marie

Ca sent la visite au conseil d'arrondissement...