Non à la taxe kilométrique-Neen aan de kilometerheffing-
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/ #26011 les Belges auraient vécu au-dessus de leurs moyens2014-03-27 12:30Aujourd'hui la Belgique est face à un problème de dette publique, à l'instar des autres pays de l'Union européenne. Mais, à l'opposé du discours dominant, tu montres dans ton livre que cette dette ne provient pas d'un excès de dépenses publiques. Peux-tu nous en dire un peu plus? L'idée selon laquelle les Belges auraient vécu au-dessus de leurs moyens ces dernières décennies est complètement fausse et il est fondamental de la déconstruire. Elle constitue en effet l'argument principal de la part des dirigeants pour affirmer que la rigueur budgétaire mise en place actuellement est une fatalité et qu'il est normal que les Belges se serrent la ceinture. Or, il suffit d'analyser l'évolution des dépenses publiques belges par rapport au PIB (Produit intérieur brut, correspondant à la richesse annuelle produite par un pays) pour constater très clairement que les dépenses publiques sont restées stables au cours des trente dernières années (autour de 43% du PIB). En réalité, c'est l'inverse qui s'est passé. Depuis le début des années 80, les gouvernements successifs ont appliqué des politiques d'austérité très dures afin de dégager chaque année ce qu'on appelle un solde primaire positif (ou surplus primaire), c'est-à-dire des recettes supérieures aux dépenses, mais hors paiement des intérêts de la dette. Entre 1993 et 2007, les pouvoirs publics belges ont dégagé un surplus primaire cumulé de 180 milliards d'euros. Et à quoi ont servi ces 180 milliards d'euros d'économies: plutôt que de revenir aux citoyens sous forme de services publics, ils ont intégralement servi à payer les intérêts de la dette. Les Belges n'ont donc pas vécu au-dessus mais bien en dessous de leurs moyens, et ce uniquement pour satisfaire les appétits voraces des créanciers. Mais si la dette ne provient pas de dépenses publiques trop importantes, d'où vient-elle? La crise de la dette publique belge provient essentiellement de 4 facteurs: 1. L'explosion des taux d'intérêts au cours de la période 1978-1982. En effet, en 1979, le gouvernement des États-Unis, afin de lutter contre l'inflation, d'attirer les capitaux et relancer la machine économique américaine (notamment par un grand programme militaro-industriel), décide unilatéralement de relever très fortement les taux d'intérêts. Cette hausse se répercute rapidement au niveau mondial et la Belgique n'échappe pas à la contagion. A cette époque, la Belgique a emprunté à des taux allant jusqu'à 14%. Avec de tels taux, les charges d'intérêts explosent: au cours des années 80, la Belgique paie annuellement près de 20 milliards d'euros, uniquement en intérêts de la dette (aujourd'hui ils s'élèvent à environ 13 milliards). Obligée d'emprunter pour rembourser les intérêts, mais cette fois à des taux bien plus élevés, l'effet "boule de neige" se met en place et on assiste à une véritable explosion de la dette publique: la dette de l'État belge passe de 39% du PIB en 1974 à 78% du PIB en 1982. 2. Une politique fiscale socialement injuste. L'accroissement de la dette de l'État ces trente dernières années est avant tout dû à un choix politique qui a consisté à mettre en place des politiques fiscales qui ont favorisé les grosses fortunes et les grandes entreprises privées: intérêts notionnels, réduction de la progressivité de l'impôt, précompte mobilier libératoire, amnisties fiscales... Ces mesures ont provoqué du même coup une diminution importante des recettes publiques. En ce sens, on peut dire que la crise de la dette souveraine belge est une crise des recettes et non une crise des dépenses. 3. Une politique monétaire socialement injuste. Depuis 1992 et le Traité de Maastricht, les pays de l'Union européenne ont renoncé à la possibilité d'emprunter auprès de leur propre banque centrale à du 0% et sont obligés de s'adresser aux grandes banques privées, à des taux qui sont fixés par les marchés internationaux de capitaux. Ce choix a coûté très cher à la Belgique. Faisons un petit calcul: sur la période 1992-2011, le taux d'intérêt moyen sur les titres de la dette publique belge a été de 5,2%. Durant cette même période, l'État belge a remboursé en intérêts de la dette un montant équivalent à 313 milliards d'euros. Si l'État belge avait pu emprunter les mêmes montants auprès de sa banque centrale, mais à un taux de 1%, il aurait alors dû payer environ 63 milliards d'euros et non 313, ce qui fait une économie de 250 milliards d'euros… Pour rappel, la dette belge s'élève à 360 milliards d'euros. 4. Les sauvetages bancaires de 2008 et 2011. Contrairement à ce que Didier Reynders a toujours affirmé, le coût des sauvetages à répétition est très lourd pour les finances publiques. En effet, les sauvetages bancaires de 2008 et 2010 ont provoqué une augmentation de la dette publique de 32,5 milliards d'euros (27,5 milliards pour le sauvetage de 2008, 4 milliards pour le sauvetage de Dexia en 2011 et 1 milliard supplémentaire en intérêts de la dette). Sans parler des éventuelles nouvelles recapitalisations et des garanties (pour plus de 100 milliards d'euros) qui ont été attribuées aux banques belges et qui constituent une menace très grave pour les finances publiques belges… |
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