TOUCHE PAS A MON BELVEDERE, UN PATRIMOINE EN DANGER.

au début des années 2000, la Ville de Tunis et le ministère de l'Environnement avaient envisagé l'étude et la réalisation d'un projet de réhabilitation et d'extension du parc du Bélvédère avec pour principaux objectifs et compantes du projet (1) de régler le problème de l'irrigation du parc actuel (du coté de Ras Tabia), (2) d'arrêter le mitage du parc par les constructions anarchiques tant du coté d'El Omrane que du coté de Jbel Lahmar (encontrebas de l'actuel siège du ministère des affaires étrangères), et ce, par l'aménagement d'une frange de terrains de sport (basket, hand, tennis, volley, sixte, ... avec des structures légères : terre battue ou en tartan ou en chaussée enrobée, traçages au sol, cages, panneaux et  filets, entourés de simples grillages, ...) à ciel ouvert, accessibles à tous (notamment aux habitants des quartiers limitrophes pour éloigner leurs jeunes et moins jeunes de la consommation du tabac, des drogues et autres "vices"...) et pratiquables en toutes saisons ; (3) la réhabilitation du patrimoine végétal du parc actuel et l'aménagement paysager de la partie prévue pour l'extension du parc (environ 90 hectares,superficie faisant épisodiquement l'objet depuis plus de 20 ans de nombreuses tentatives d'aménagement urbain et de promotion immobilière spéculative) ; (4) l'amélioration, l'extension et la mise à niveau des parcours de santé ; (5) l'assainissement et l'amélioration de l'état et du fonctionnement du plan d'eau à l'intérieur du parc ; (6) le nettoiement et la mise à niveau du parc zoologique et l'amélioration de sa gouvernance ; (7) le réaménagement du café du parc et de toute autre installation existante ou à réaliser pour renforcer la sécurité ou la maintenance du parc et de son extension, et (7) enfin (last but not least) l'exécution d'un important programme d'éducation et de sensibilisation environnementale (mise en valeur de la biodiversité du parc du bélvédère en tant que patrimoine végétal et animal, en étroite collaboration avec l'association des amis du bélvédère notamment.

Ouled El Halel ont fait capoter ce projet ... entretemps, ... l'état du parc s'est gravement dégradé ... l'habitat "anarchique" a gagné du terrain ... la parc zoologique s'appauvrit terriblement ... la saleté se répand insidueusement et inexorablement ...

Le temps n'est-il pas venu pour remettre ce projet à l'ordre du jour ... sinon, cela sert à quoi de nous gargariser avec des discours sur le développement durable et sur la démocratie locale participative ???