Gaz de schiste : non merci !

Cédric Lesueur
Visiteur

/ #2591 Et la population !!

2011-02-02 21:57

Vu les résultats catastrophiques de l'impact des extractions de gaz de shistes, il serait préférable d'y renoncer et a jamais !! Ceux ci sont destructeurs pour l'environnement et la santé publique. Les exploitations aux USA noyus permettent d'en connaitre l'impact. Notre terre nourricière ne peut plus subir ce genre de désastre écologique..

Communiqué de presse de la Frapna du 20 janvier 2011 :



Depuis mars 2010, le Ministère de l’écologie a permis à des sociétés multinationales d’explorer le territoire en vue d’exploiter des gaz de schiste sans que la moindre information n'ait été donnée au public et aux associations de protection de la nature. Deux de ces permis concernent les territoires drômois et ardéchois.



Au vu des importantes pollutions chimiques occasionnées par ces techniques

d'exploitation aux Etats-Unis et au Canada, il s'agirait d'une véritable agression sur les ressources en eau, les sols et la santé des habitants.



Jean-Louis Chopy, Président de la FRAPNA Ardèche s’insurge : « Le Ministère de l’Ecologie tente de nous tranquilliser en nous exposant toutes les précautions exigées en France par le code minier et le code de l'environnement avant l'ouverture d'un quelconque chantier de ce type. Or nous savons qu'il n'en est rien : les firmes américaines de forage associées à GDFSuez et à Total ont bien l'intention d'opérer des fracturations hydrauliques lors des forages d'exploration, avec le cocktail de produits chimiques nécessaire ».



Pour ce qui est de "l'encadrement de l'exploitation" de ces gaz, nous trouvons le Ministère bien confiant, ou curieusement naïf ... Comment la DREAL entend-elle vérifier, avant le début de travaux, la "maîtrise des impacts environnementaux" (que vont certainement promettre les firmes !) sur les 1000 ou 2000 mètres de profondeur des forages ? Les résultats catastrophiques des milliers de "fracturations hydrauliques" sur le territoire américain ne sont-ils pas suffisants pour prouver l'extrême nocivité de ces pratiques ? Faudra-t-il que nos autorités constatent le même désastre empoisonné dans les eaux et les sols drômois et ardéchois pour qu'elles réagissent ?



Connaissant les catastrophes subies par les citoyens américains, nos populations ne se laisseront pas abuser par des propos tranquillisants ou des promesses de subventions publiques. C’est pourquoi la FRAPNA soutient le collectif ardéchois « Stop aux gaz de schiste ». Rejoignez-le jeudi 27 janvier à Montélimar où une grande réunion de concertation et de mobilisation citoyenne aura lieu à L’Espace Mistral à 19h.