Pas les marronniers

Encore une fois je ne vois pas ce que vient faire l'étiquette politique dans cette affaire.
Joyandet ump de Vesoul ou Butzbach et Proust socialiste et mrc belfortains: quelle importance?
C'est bien la qualité des hommes et des projets qui est en cause. Un point commun toutefois la volonté de passer en force et le déni de démocratie directe puisque tout avis contraire est non recevable (voir les 3000 signatures contre le projet recueillies il y 3 ans par les commerces du vieux Belfort). Alors pourquoi vous agiter contre cette nouvelle pétition vu que le maire s'en tape malgré ses beaux discours sur la démocratie participative?
En ce qui concerne Meslot il faut le laisser à ses contradictions, il n'en n'est pas à une de plus, et je suis d'accord pour dire qu'il ira où il pourra gratter des voix. Ce qui est d'ailleurs stupide de la part de la municipalité car en s'entêtant dans un projet impopulaire cela donne de l'importance à un député qui se verrait bien de nouveau cumuler un nouveau mandat alors qu'il a toujours démissionné des affaires municipales puisque non rémunératrices dans les groupes de l'opposition. Pour Grudler c'est différents car voila 12 ans qu'il travaille (avec des idées et des projets, ne vous en déplaise) au conseil municipal et cela sans toucher d'indemnités comme ces beaux messieurs de la majorité (d'ailleurs on se demande toujours ce que font certains et certaines sur les bancs du conseil) : il est toujours plus facile de vivre aux crochets de la République.
On parle ici de Belfort et non de Vesoul et de son maire donc revenons à nos moutons ou plutôt à nos arbres: Pourquoi ce projet d'aménagement ne pourrait pas mûrir une année de plus afin de dépassionner le débat car tout le monde s'accorde à dire que ce projet est mal préparé et nuisible à commencé par C.Proust. Par contre lorsqu'il faut oser le débat il n'y a plus personne: on commence à la Table debout sur une cagette pour finir par se mettre à table couché sur une carpette. Belle exemple d'une "République des camarades" comme le citoyen lambda ne veut plus.
Si nous voulons un vrai débat sur l'avenir de Belfort, 2014 nous offrira cette chance. Pour l'instant il serait temps de prendre en compte la grogne populaire sur les graves erreurs de notre municipalité et de redonner la parole aux citoyens et non à une bande de privilégiés se croyant au dessus de ceux qui les élisent.