Non à Lafarge Mirabeau - Parc André Citroën
NON À LA CENTRALE À BÉTON DE
LAFARGE HOLCIM
AU PORT DE JAVEL
À QUELQUES MÈTRES DU PONT MIRABEAU
ET DU PARC ANDRE CITROEN
NON AU PERMIS DE CONSTRUIRE exorbitant accordé à Lafarge par la Mairie de Paris dans un site inadapté en vue d’augmenter la capacité de sa centrale à béton pour les 20 ans à venir.
NON À L’ARRETE PREFECTORAL autorisant la nouvelle centrale à béton classée ICPE, en dérogation au Code de l’environnement en dépit des risques pour la santé des riverains, des usagers des quais et des promeneurs.
NON À LA CONVENTION D’OCCUPATION accordée à Lafarge par Ports de Paris.
NON AUX POLLUTIONS sonores et visuelles, de l’air, de l’eau, de la circulation des camions-toupies transportant le béton et des barges industrielles qui défigurent les quais de Seine, et les abords du Pont Mirabeau et du parc André Citroën.
NON À UN PROJET ABSURDE qui dénature le quartier, en contradiction avec les promesses réitérées de la Mairie, prétendant valoriser les quais de la Seine et accueillir les JO en 2024.
NON À UNE INDUSTRIE INUTILE dans un quartier d’habitation situé au COEUR DE PARIS, alors que les centrales à béton de CEMEX et d'UNIBETON sont situées à quelques centaines de mètres, entre le pont du Garigliano et le pont du périphérique.
OUI À LA MISE EN VALEUR DES BERGES DE LA SEINE, résidentielles et touristiques, situées au abords du Parc André Citroën, de la zone d’accostage des grands bateaux de croisière et d’un nouveau complexe aquatique baptisé l’Arche prévu pour 2020 qui inclura une piscine olympique flottante.
OUI AU RESPECT des Monuments historiques (Pont Mirabeau) et du Patrimoine Mondial de l’Unesco (Berges de la Seine).
OUI À LA TRAME VERTE ET BLEUE et au respect du CORRIDOR ECOLOGIQUE déterminé par le Schéma régional de cohérence écologique, élaboré par l'Etat et le Conseil Régional.
OUI À LA VALORISATION de l’ENTREE de la Ville de PARIS et la perspective Pont Mirabeau-Tour Eiffel.
OUI À LA POLITIQUE de la Ville de PARIS de réduction de l'usage du béton dans la construction au profit des matériaux biosourcés..
OUI à L'ARCHE et à sa PISCINE FLOTTANTE au PARC ANDRE CITROËN.
DES RIVERAINS TROMPÉS, EN QUELQUES DATES
1964 : Une centrale à béton Lafarge et son malaxeur s’installent sur le quai de Javel à quelques mètres du Pont Mirabeau. Ce quartier était occupé par l’industrie automobile.
1969 : Fermeture des usines Citroën.
1986 : Le POS (Plan d’occupation des sols) classe le Quai de Javel en « zone UPb » réservée au tourisme fluvial, aux loisirs, à la restauration et à la promenade.
1986 : Création d’un des plus grands espaces vert de Paris, le Parc André-Citroën qui débouche directement sur la Seine, autour duquel sont construits de nombreux logements.
1989 : Les ports urbains de Paris à vocation industrielle sont reportés en amont et en aval de la Seine, au-delà des ponts de Tolbiac et du Garigliano, alors que les ports centraux sont réservés aux loisirs et aux transports de passagers.
Le Quai de Javel et les alentours du Parc sont urbanisés pour accueillir de nouveaux résidents.
2006 : Le PLU (Plan local d’urbanisme) classe le Port de Javel-Bas en GSU (zone de Grands Services Urbains) et organise, 20 ans plus tard, le retour des activités industrielles, en reniant les engagements antérieurs.
2013 : HAROPA-Ports de Paris étudie le réaménagement du Port de Javel et prévoit en catimini l’extension de la centrale à béton. Les riverains sont laissés dans l’ignorance.
2017 : Le projet d’extension de la centrale à béton de Lafarge est rendu public. Les riverains se regroupent pour s’opposer au projet et engagent une procédure devant le Tribunal Administratif de Paris, toujours en cours.
Février 2020 : Le mouvement écologiste Extinction-Rébellion manifeste son opposition à la centrale à béton Lafarge-Mirabeau.
2019-20 : Des Vœux sont votés par le Conseil de Paris s’opposant à ce projet industriel et une concertation est engagée par la Mairie de Paris entre Lafarge Holcim et Ports de Paris, la Préfecture, et les Riverains prévoyant un moratoire que Lafarge ne respecte pas en reprenant les travaux en catimini le 1er jour du déconfinement le 11 mai 2020.
Mai 2020 : Les Riverains font stopper les travaux de construction des fondations de la nouvelle centrale à béton.
UN PROJET NUISIBLE, INCOHÉRENT, INUTILE et DEGRADANT pour PARIS
NUISIBLE : Il comporte une nouvelle centrale à béton, avec un deuxième malaxeur, une plus grande capacité de production, la construction de bâtiments (jusqu’à 15m, soit un immeuble de 5 étages !)
INCOHERENT : Proche du Pont Mirabeau et du Parc André Citroën, d’une future piscine olympique, des promenades piétonnes, de la piste cyclable, ce projet est une aberration tant économique qu’environnementale et paysagère.
INUTILE : La présence de telles installations polluantes et hideuses en pleine ville est totalement inutile au regard des offres alternatives situées à proximité et de la politique de réduction du « tout-béton » prônée par la Ville de Paris.
A l’instar des grandes capitales européennes, PARIS ne doit plus accueillir de sites industriels !
NOUS VOUS REMERCIONS POUR VOTRE SIGNATURE ET VOTRE SOUTIEN
Cette pétition sera remise à Madame la Ministre de la Transition écologique et solidaire, Elisabeth BORNE, à Madame le Maire de Paris Anne HIDALGO, à Monsieur le Préfet de Paris Ile de France, Michel CADOT, à Monsieur Jean-Louis MISSIKA, adjoint à la Mairie de Paris, chargé de l’Urbanisme, de l’Architecture, des Projets du Grand Paris, à Monsieur Antoine BERBAIN, directeur général d’HAROPA Ports de Paris.
ASSOCIATION DES RIVERAINS DU PORT DE JAVEL
94-96 Quai Louis Blériot 75016 PARIS
Collectif des Riverains du Port de Javel-Bas Contacter l'auteur de la pétition
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