Pour le lancement d’une campagne nationale contre le harcèlement

 

Que serait  la vie d’une Tunisienne si  le harcèlement de rue cessait ?

Nous sommes des milliers à vivre, ne serait ce que les courses quotidiennes, comme un exercice à surmonter.

Les transports en commun nous effraient, la rue nous effraie…

Parce qu’on ne s’habitue jamais à se faire aborder, à recevoir des remarques déplacées,

Parce qu’on est des milliers à préférer les taxis aux bus et tramway, quitte à se ruiner,

Parce que tout le monde n’a pas les moyens de se payer un transport individuel, 

Parce que l’agression, même  verbale, est aussi une violence,

Parce que ce fléau fait fuire les touristes, et que ceux qui viennent hésitent à quitter leurs hôtels pour  éviter l’agression,

Parce que la sensibilisation doit se faire dès le jeune âge, 

 

Parce qu’il faut arrêter d’être fataliste et qu’il faut réfléchir au changement !