Réforme de la DPJ envers les neuroatypiques
Considérant que les neuroatypiques mineurs ayant des difficultés importantes sont pris en charge par la DPJ.
Considérant que les neuroatypiques ont des traits particuliers et que cela peut être compliqué pour compléter adéquatement des rapports.
Considérant que les parents sont les acteurs principaux dans le développement de leur enfant neuroatypique.
Considérant que le niveau d’étude ainsi que l’expérience des intervenant(e)s de la DPJ peuvent entraver un bon travail concernant les neuroatypiques.
Considérant que les parents n’ont plus les allocations familiales d’un enfant handicapé lorsque celui-ci est placé.
Nous, signataire, nous demandons au gouvernement du Québec que :
- Tous les intervenant(e)s de la DPJ soient mieux outillés concernant les gens neuroatypiques. Par exemple, seulement des T.E.S devraient s'occuper des cas des neuroatypiques ou des cours de perfectionnement sur les neuroatypiques pour les T.S.;
- Les intervenant(e)s de la DPJ soient en mesure de bien rédiger les rapports qu’ils transmettent au juge. Par exemple, en prenant connaissance de la différence entre interprétation, fait et perception ;
- Les intervenant(e)s de la DPJ améliorent leur façon de travailler et d’intervenir auprès des parents d'enfant neuroatypique afin de s’adapter à la nouvelle façon de penser en psychologie, soit l’acceptation des couleurs et le travail au rythme de l’individu comparativement à l'ancienne méthode qui était de prédire et contrôler les comportements ;
- Les intervenant(e)s soient soumis à un cours prénatal avec d'autres parents ayant des enfants neuroatypiques, afin de comprendre leur réalité ;
- Le CIUSS assume les dépenses dans les achats de vêtements et d’effets personnels des enfants neuroatypiques placés ou hébergés puisque des frais supplémentaires peuvent s’ajouter selon le besoin de l’enfant.
Marie-Jeanne Fréchette Contacter l'auteur de la pétition