La CSDL doit respecter son entente avec le CPE Fleurs de lune

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/ #38 Article dans le journal L'Éco du Nord

2011-04-06 20:40

Voici un article publié dans le journal L'Éco du Nord
Les responsables d’une garderie crient à l’injustice

Gabriel St-Jean
Actualités - Publié le 6 avril 2011 à 10:32
La direction du centre de la petite enfance (CPE) Fleurs de Lune, à Laval-Ouest, est en colère. En raison d’une hausse marquée du nombre d’élèves dans la région, la Commission scolaire de Laval (CSDL) devra reprendre les locaux occupés par le CPE l’automne prochain.

Les déboires du CPE Fleurs de Lune commencent en février 2010. Le bâtiment où loge la garderie est déclaré dangereux, forçant ses occupants à trouver un nouveau logis. La CSDL loue alors les locaux inutilisés du pavillon A de l’école Fleur-de-Vie au centre de la petite enfance.

Au mois d’août, la garderie est contrainte de déménager au pavillon L’Étincelle, un autre bâtiment de la commission scolaire.

«À contrecœur, nous avons accepté de déménager dans une autre école abandonnée, à la suite d'une entente verbale entre le CPE et la CSDL. Cette entente prévoyait que le CPE pourrait rester dans le bâtiment jusqu’à ce que les réparations soient complétées dans ses locaux initiaux, au plus tard en juin 2012», déclare la directrice générale du CPE, Caroline Paquette.

Contexte particulier, souligne la CSDL

Lors de son dernier conseil des commissaires, le 16 mars dernier, la CSDL a fait connaître ses intentions de reprendre possession du pavillon L’Étincelle en raison d’une hausse marquée du nombre de classes. Son directeur des communications, Jean-Pierre Archambault, explique le contexte très particulier dans lequel se retrouvera la commission scolaire l’an prochain.

«En plus d’une hausse marquée de la clientèle, nous aurons à faire face à de nouveaux ratios maître-élèves dès l’automne prochain, souligne-t-il. Par exemple, un élève handicapé pourra valoir jusqu’à trois élèves dans certains cas. Le nombre de classes va beaucoup augmenter.»

Difficile à digérer

La directrice du CPE n’accepte pas la situation actuelle et accuse la CSDL de jeter 57 jeunes enfants à la rue. «Comment se fait-il qu’ils aient besoin de tous les locaux quelques mois plus tard? se demande Caroline Paquette. Ont-ils encore une fois sous-estimé leurs besoins à ce point? Et pourquoi toujours reprendre les écoles que nous rénovons, alors que plusieurs autres écoles inoccupées sont encore disponibles dans notre secteur?»

La CSDL déclare qu’elle comprend la situation du centre de la petite enfance, mais qu’elle n’a pas d’autre choix. «Si nous avons besoin des locaux pour nos élèves, nous devons les reprendre. Nous sommes un organisme public qui a le devoir d’assurer un service à sa clientèle», note Jean-Pierre Archambault.

«Le bail que nous avons signé avec le CPE mentionnait clairement que la CSDL pouvait reprendre les lieux si elle en avait besoin, ajoute-t-il. Nous avons accommodé le centre dans sa malchance, mais cette clause était très bien connue.»