PÉTITION BERGER BLANC

«C’est épouvantable, ce qui est arrivé, mais nous, on est déjà ailleurs», dit le président du Berger Blanc. «On va faire une conférence de presse et une journée porte-ouverte», a dit M. Couture, en entrevue avec le Courrier Laval, le 28 avril.

Quant au contrat qui lie l’entreprise à la Ville de Laval jusqu’au 31 mai prochain, M. Couture dit «qu’il n’est pas question de le résilier». Pour la suite des choses, «il faut attendre la séance du conseil municipal» du 2 mai.

M. Couture se défend de profiter de la position de quasi-monopole qu’il occupe, pour faire gonfler les prix. «Certains endroits utilisent encore le gaz, pour l’euthanasie. Ici, c’est fait proprement, mais c’est plus cher.»

Il justifie par ailleurs la facture élevée par des coûts importants pour le transport et l’enfouissement des carcasses. «Si la Ville de Laval décide que tous les animaux doivent être incinérés, ça coûtera plus cher.»

Au-delà du choc généré par le reportage, de l’indignation du public, des enquêtes et des vérifications, Pierre Couture espère que les événements vont déboucher sur une remise en question de la gestion des populations d’animaux.

«Les gens continuent de venir nous voir.» L’entreprise, qui emploie plus d’une cinquantaine de personnes, effectue entre 100 et 125 euthanasies par jour, dit-il.

Il souligne la différence entre la SPCA «qui veut sauver des animaux» et son entreprise, qui est là pour «contrôler la population d’animaux».

LIEN: http://www.courrierlaval.com/Actualites/2011-04-28/article-2464160/%26laquo%3BNous,-on-est-deja-ailleurs%26raquo%3B-%26mdash%3B-Le-president-du-Berger-Blanc/1