Eddy Mitchell et l'Algérie

ÉCOUTE-MOI EDDY OU PLUTOT CLAUDE
Pour commencer c’est ta mère qui aurait du te présenter des excuses pour avoir fait en 1942 un fils aussi con, d’autant plus qu’en 2013 tout comme ton ami Johnny tu ne t’ais toujours pas amélioré. Déjà a l’époque le choix de votre nom américain démontrait des lacunes dans vos petites têtes d’adolescents au point d’imaginer un père amerloc... en camouflé peut-être a un père collabo et une mère qui couchait avec les boches. Et dire que je devais aller te voir au jardin de verdure a Oran! Compte tenu que ton copain Johnny refusait de venir chanter pour les pieds-noirs, il était tout naturel pour toi de te taper cette corvée, vu que tu étais encore dans tes chaussettes noires. Alors il faut que je te rappel que tu es arrivé de ton Paris ce fameux samedi où Katz avait instauré un couvre feux et le lendemain tu retournais chez ta mère. Je te passe des détailles mais cela faisait un an que les arabes des banlieues d’Oran ne descendait plus en ville même pour faire des attentats terroristes et tu raconte a tout le monde que l’on jetait leurs mômes a partir de notre "Promenade" comme ti-dis? (C'était Boulevard front de mer)Ce dimanche là, je me suis contenté comme tous les autres jeunes oranais de regarder ton entretient télévisé, tourné la veille au studio de la citée Lescure. L’on découvrait alors, non pas le "dure" du genre Eddy Constantine(qui te fascinait tant) mais un mec penaud qui avait du mal à articuler devant la caméra. Au fait c’est une tête vide de toute substance qui te caractérise mais de la a raconter des âneries pareil tu devrais consulter un psy.
Henriqué des bas-quartiers de Melbourne