CPI-cachin

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2012-03-06 00:50

Je comprends les positions en faveur de l’enseignant voire de l’équipe enseignante de l’établissement, effectivement l’erreur est humaine et ce serai dommage de mettre tout le monde dans un même sac.
Sur ce pas de souci c’est compréhensible.
Moi-même j’ai apprécié cette équipe et espère encore les apprécier mais malheureusement cela n’empêchera pas mon inquiétude pour l’avenir.

Il est temps de passer à des choses constructives pour nos enfants afin de ne plus avoir de telles gageures.
Ne jamais oublier que nous faisons confiance dans le corps enseignant, cette confiance peut être sérieusement ébranlée pour de telles situations.
Les parents apportent régulièrement leurs soutiens aux actions des enseignants.
Pour exemple : la mobilisation de parents contre la suppression de postes de RAZED et autres.
Dans cette action il doit y avoir des parents qui les ont soutenu qui se retrouve dans celle-ci.

Les enfants sont précieux, quoi de plus naturel que de vouloir les protéger.
Ne pas perdre de vue que les enfants sont en première ligne et ont été les premiers touchés.
En deuxième ligne, les parents non informés de faits, il faut quand même le reconnaître, sérieux.

Des questions nous en avons tous et ce, que nos enfants soient dans cette classe ou pas, dans cet établissement ou pas.
Lors des réunions, le problème a été réglé avec les parents de cette classe, à l’unanimité ?
L'instituteur a-t-il reconnu son erreur et rassuré les enfants, puis les parents, ou s'est-il contenté d'affirmer sa pédagogie ?
A-t-il fait des excuses ? S'est-il voulu rassurant envers les parents inquiets quant à l'avenir des prochains cours ?
A-t-il arrêté la lecture ? Dans sa poursuite de sa lecture, a-t-il sauté les autres passages violents du roman ?
Toutes les décisions prisent durant cette ou ces réunions ont-elles été appliquées correctement ?
Comme ce que j’ai lu, « les parents de cette classe » et les autres parents ?
Doivent-ils être maintenus dans l’ignorance ?
Apparemment certaines réponses transpirent à travers les commentaires.

Il faut être vraiment naïf pour penser que les enfants ne parlent pas entre eux durant les récréations.
Les enfants entre eux, ce n’est pas un secret ont « la dent dure », quid des plus faibles.
Nous vivons dans un monde difficile pour les adultes, il le sera encore plus pour nos enfants.

Certains traumatismes psychologiques ne resurgissent parfois que bien des mois, voire des années après les faits. Sur cet aspect, vous constaterez que plusieurs psychologues ont signé la pétition et je crois que nous ne pouvons ignorer leur position de professionnels.

Pour bon nombre de ces traumatismes, ils peuvent être issus de la cour de récréation.
Dans ce cas il est évident que les enseignants n’y peuvent rien.
Il me semble même qu’il y a une pub qui parle de ce problème, vous l’avez tous vu je suppose.
Ce type de problème mérite, pour rattraper le coup, si je peux dire, un suivi individuel des enfants non pas de cette classe, mais de l’établissement complet toutes classes confondues.

Un bref exemple, quand les enfants arrêtent de croire au père noël ?
C’est généralement au CP-CE1 quand les « grands de CM2 et autres » viennent leurs dires qu’il n’existe pas.
C’est tellement drôle de se moquer d’eux et de leurs faires perdre leurs illusions.
C’est toute une magie et des croyances qui s’écroulent pour eux, là est le rôle de parents de les préparer à ce passage pour les faire entrer progressivement dans le monde des grands, petit à petit.

Comme c’est le rôle de l’école de réaliser leurs apprentissages en respectant leur âge et leur développement en s’appuyant sur les programmes définis et les ouvrages validés par l’éducation nationale.

Il me semble que la cause du déclenchement de tout ceci est : cette lecture qui décrit une scène de sexualité perverse très violente, à des enfants d'à peine 9 ans - 11 ans qui n'ont pour la plupart jamais abordé la sexualité avec leurs parents.
Les parents n'ont pas eu le loisir de s'en charger car cette lecture les a devancés
Drôle façon d'aborder la sexualité... il faut espérer que leur future sexualité ne sera pas perturbée.
La lecture reste du domaine du sacré pour les enfants, il faut espérer que malgré ce récit, les enfants aimeront toujours les livres et la lecture.

Dans cette classe les enfants ont certainement différentes sensibilités et différentes histoires, qu'il faut prendre en compte, ne pensez-vous pas ?
Quoi qu'il en soit, surtout pas l'âge de comprendre et digérer un tel récit.

Je suis sûr que vous pensez être dans votre bon droit, comme tout le monde mais vous ne détenez pas la science infuse, ni moi.
Nous effectuons tous notre rôle de parents, il n’y a pas de recette miracle.
Faire du mieux que l’on peut avec les moyens dont on dispose.
Ce qui m’attriste le plus c’est le manque de réaction ou le point de vu égoïste de la part de parents considérants le problème réglé quand cela les arrange eux.

Maintenant inutile de polémiquer sur :
Moi je les laisse regarder les horreurs aux infos et les films violents, les avertissements CSA je passe au-dessus.
Il faut que les enfants se blindent.
Puis ceux qui interdisent les infos car l’on passe du coq à l’âne sans prévenir, concrètement du mariage de célébrités au tsunami inondant les écrans de flots de cadavres et de désolations.
Qui respectent les pictogrammes d’avertissement, la perception de la violence chez l’adulte est différente de chez l’enfant, là aussi spot de pub très largement diffusé.
Le problème est que la violence est tellement diffusée qu’à nos yeux d’adulte elle passe inaperçue.

Nous ne vivons pas dans un monde parfait et pour reprendre le sujet initial sur « l’esclavagisme » dont traite ce livre si des personnes ne se seraient pas dresser contre cela, où en serait-on ?
Nous sommes en démocratie tout le monde peut s’exprimer, vous l’avez fait, ils l’ont fait aussi.

Voilà, c’était le commentaire certes un peu long d’un parent inquiet pour sa fille mais qui ose croire que dans toute tempête il y a toujours de l’espoir et qui souhaite le meilleur pour les enfants.

Merci de m’avoir lu.