Pour Un Quodien Public d'Information en Tamazight

Je pense qu'un tel quotidien est d'une nécessité vitale pour la survie de notre langue et du peuple amazigh. J'ai toujours dit et écrit que "Lorsqu'une langue disparaît, c'est son peuple qui se meurt". Il est très important que les Imazighens découvrent quotidiennement des mots écrits dans leur langue : quitte à procéder progressivement et de façon ludique afin d'attirer l'attention des lecteurs amazighophones. Le journal a cette aptitude à porter la parole quotidienne d'un peuple dont l'oralité est d'une puissance que peu d'autres langues connaissent. A condition que cette langue - devenue quotidiennement écrite - fasse attention à préserver l'oralité, car c'est l'oralité qui constitue une langue et non pas l'écrit.
Win isâan iles, yetwennes ! Qui a une langue se sent plus en sécurité ! Youcef Allioui