CONTRE la loi ESR "Fioraso", parce que POUR la langue française !

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Visiteur

#2

2013-03-05 17:04

Personnellement en tant qu'enseignant chercheur dans une discipline scientifique, je suis relativement mitigé.

J'ai bien évidemment rédigé ma thèse de doctorat et mon HDR intégralement en français, bien qu'il y aie eu dans mon jury d'HDR des chercheurs non francophones. J'ai alors fait l'exposé en anglais et ai répondu aux questions en anglais.

Il faut savoir que les disciplines où les chercheurs publient en français sont malheureusement des disciplines dans lesquelles la France est considérée comme marginale. En sciences économiques par exemple, domaine que je connais très bien, lorsqu'on fait un article très mauvais on l'envoie dans une revue française et il est rédigé en français, dès que l'article a une valeur non nulle les économistes tentent les revues de langue anglaise. Un ancien IUF en économie m'a toujours dit qu'il n'a jamais vu un article intelligent rédigé en français postérieur à la génération d'avant 68. La revue de la sectionb mathématique de l'académie des sciences polonaises accepte des articles en latin, français et anglais. Mais il y avait un encart : "les deux premières langues c'est pour l'aspect historique de la revue, sachez que si vous publiez en latin ou en français votre article a 2600 fois moins de chance d'être lu selon nos abonnés".

De mes 28 collaborateurs étrangers, un seul parle le français ; et c'est parce qu'il est francophone de naissance, il s'agit d'un belge wallon ... Un autre arrive péniblement à comprendre un texte de maths écrit en français (donc avec beaucoup de formules), et c'est à peu près tout...

Bref, il me semble que s'il est bien de défendre la langue française (surtout par rapport aux langues régionales, alors là c'est d'une absurdité sans nom, et j'écris cela malgré mes origines bretonnes), il faut aussi savoir vivre avec son temps.

Réponses

Norbou

#8 Re:

2013-03-06 06:50:38

#2: -

Il me semble qur fut un temps, la langue de communication pour la diplomatie était le français, et pour les sciences, c'était l'allemand. Le fait qu'à présent ce soit l'anglais ne préfigure pas du fait que cela ne puisse ou ne doive pas changer.

Je comprends la situation actuelle et les interrogations qui sont les votres. Mais c'est peut-être justement en pensant que c'est moderne de faire tout cela en anglais que l'anglais gagne du terrain. Il pourrait tout à fait être moderne de le faire dans une autre langue.

C'est sûrement un travail de longue haleine et de toute une vie.

Samco

#9 Re:

2013-03-06 07:09:44

#2: -  

 

Ce qu'on appelle un bon petit soldat!
le Chercheur doit chercher à comprendre en permanence et remettre en cause ses théories

#15 Re:

2013-03-06 08:14:13

#2: -

Ce que tu racontes c'est une belle histoire de capitulation en rase campagne. En effet, tu ne t'ai pas posé la question pourquoi l'on t'impose l'anglais pour faire tes exposés de thèse dans ton unversité où tu l'as fait. A noter que j'ai assisté à plusieures soutenances de thèse informatique faites en Français. Tu ne t'es pas demandé pourquoi l'on promeut l'anglais comme langue de travail dans la science, à priori l'exemple que tu donnes n'est pas le bon car la Pologne cherche comme l'Allemagne à se rapprocher en permanence des USA pour des raisons géopolitiques qui leur sont propres. Essaie de publier ton article dans une revue scientifique au Québec ou en Afrique Francophone pour voir!

Dans nos grandes Ecoles et Universités c'est pareil les étudiants étrangers qui viennent en France doivent apprendre le français ne serait-ce que pour communiquer dans la vie de tous les jours et on ne trouve rien de mieux que les obliger apprendre l'anglais avec un niveau d'examen plus en plus élevé.

Tu nous expliques que tes collaborateurs ne parlent pas Français évidemment s'ils viennent de débarquer en France et qu'ils ne souhaitent pas y rester autant qu'ils apprennent l'Anglais, s'ils veulent aller travailler dans pays Anglophones. De plus, tu troncques parce tu ne nous dit pas d'où viennent tes collaborateurs: de pays  parlant le portguais ? l'espagnol? l'italien ? l'allemand ? l'anglais ? de pays européens où l'on promeut l'anglais ?

L'absurdité sans nom c'est de ne pas défendre la langue Française car il y a 220 Millions de Francophones dans le monde continue à vivre avec ton temps selon tes critères ou commence à réfléchir et documente toi afin de pourquoi nous sommes arrivés dans cette situation où l'on promeut l'anglais en permance et aussi des langues régionales. N'oublie pas que la terre n'est pas plate moi j'affirme qu'elle a une forme proche de la sphère.

Ce message a été supprimé par son auteur (Montrer les détails)

2013-03-06 10:44:13


Laurent

#57 Re:

2013-03-06 18:38:54

#2: -

Malheureusement, il y a du vrai là-dedans. En mathématiques, il y a quelques auteurs de haut niveau qui ont fait de la résistance (par exemple Denis Serre à l'ENS Lyon UMPA). Mais ça se compte sur les doigts d'une main ... Aujourd'hui, la grande majorité des articles de recherche en maths appli sont écrits en "mauvais anglais".


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#93 Re:

2013-03-07 12:29:15

#2: -

"Il faut savoir vivre avec son temps" ... C'est à dire être de bons colonisés et dire merci. On dirait du Elkabach.


Visiteur

#121 Re:

2013-03-08 02:12:29

#2: -

Peut être que le problème est justement de revaloriser le niveau des doctorats et publications scientifiques en France. Nous avons de brillants cerveaux dans ce pays (quoi que je reproche au système éducatif de scléroser leur imagination), nous n'avons pas de raisons de nous auto-flageller du fait que les Anglo-Saxons (qui ont effectivement une presse qui lorsqu'elle ne raccole pas est autrement plus sérieuse que la notre) ont pris l'ascendant sur ces sujets.

Publier en Anglais quelque chose dans une revue étrangère pourquoi pas. Mais cela me parait logique qu'un Français ayant fait ses études en France, fasse bénéficier d'abord et avant tout au monde Francophone le fruit de ses recherches.
:)


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#128 Re:

2013-03-08 10:53:48

#2: -

Si nos meilleurs chercheurs(et il y en à beaucoup qui sont parmi les meilleurs au monde) publiaient en Français. Les publications en Français seraient certainement plus consultées.Si nous avons cette situation aujourd'hui c'est parce que nos têtes pensantes ont tourné le dos à la langue Française. que serait aujourd'hui la langue Française si nos grands écrivains avait écrit en anglais?

Citron

#173 Re:

2013-03-09 17:35:45

#2: -

Wahou ! Moi je dis bravo à monsieur l'enseignant/chercheur pour cette magnifique prise de position témoin d'une profondeur de réflexion digne d'un petit enfant de 6 ans (sans vouloir vexer ce dernier).

Sa conclusion en particulier, est d'une insondable "niaiserie" :
"Bref, il me semble que s'il est bien de défendre la langue française (surtout par rapport aux langues régionales, alors là c'est d'une absurdité sans nom, et j'écris cela malgré mes origines bretonnes), il faut aussi savoir vivre avec son temps."

M'est avis que ça n'est pas parce que vous auriez écrit votre message en anglais qu'il eût été d'une plus grande pertinence, et c'est exactement pour cette raison que nous ne pouvons admettre que nous ayons, dans notre ÉDUCATION NATIONALE" à nous exprimer dans une autre langue que notre langue nationale... sous peine de trop aisément cacher notre médiocrité de pensée sous une "dextérité liguistique" très pernicieuse.

Il en va de bien autre chose que de "savoir vivre avec son temps" !!


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#228 Re:

2013-03-10 18:34:11

#2: -

Vivre avec son temps ne veut pas dire se résigner au déclin de la langue française et au mépris que certains étrangers lui manifestent (heureusement, il existe aussi des étrangers qui défendent bec et ongles la langue française).

La langue française est la 2ème langue internationale. La seule langue avec l'anglais à être parlée sur les 5 continents. Elle a été LA grande langue universelle, la langue des élites politiques, diplomatiques et culturelles du monde entier, pendant des siècles. L'anglais ne prenant sa place qu'après la seconde guerre mondiale.

Donc elle mérite qu'on se batte pour défendre sa place dans le monde.

Pascal

#247 Re:

2013-03-10 19:35:27

#2: -

J'entends vos arguments.

Cependant, quand vous dîtes "il faut savoir vivre avec son temps", je ne peux m'empêcher de penser au temps où la langue étrangère imposée et à apprendre en priorité était l'allemand. Si vous mettez cette phrase anodine dans ce contexte, on se rend compte de la perversité de la formule...

musima

#254 Re:

2013-03-10 20:09:02

#2: -  

 "Vivre avec son temps" ne veut strictement rien dire. Cette expression est l'une des préférées des journalistes de la médiacratie qui, pour la majorité, sont des mondialistes affichés pour qui la culture française (et donc la langue) n'est qu'un accessoire...

"Vivre avec son temps" c'est la réponse de tous ceux qui s'alignent, se soumettent et c'est pathétique de voir leur nombre...


Visiteur

#296 Re:

2013-03-10 23:59:49

#2: -

c'est intéressant, mais justement pourquoi laisser faire? pourquoi ne pas travailler pour développer le français à l'international dans les matières scientifiques? Et pourquoi ne pas faire traduire les articles en différentes langues dans les revues scientifiques? ça coûterait trop cher? L'abonnement aux grandes revues scientifiques coûte une fortune alors elles pourraient bien faire ça?  Je trouve bien de développer les langues étrangères à l'Université mais pourquoi toujours l'anglais? Déjà que les jeunes générations (je m'inclus dedans) maîtrisent mal le français (ce sont les profs d'université et les employeurs qui le disent!)...

Alexandre_upr

#304 Re:

2013-03-11 00:51:27

#2: -

Il ne faut pas confondre le fait de publier un article de recherche et le fait de dispenser l'enseignement en anglais. Actuellement vous êtes libre de publier, comme vous dites, dans la langue de votre choix.

Or ce qui est contesté ici c'est d'imposer aux élèves, un enseignement obligatoire en langue étrangère. L'enseignement de l'anglais, de l'allemand, de l'espagnol, doit suffire à vous laisser ce loisir de publier dans ces langues dans les revues scientifiques de votre choix. Mais la Consitution dispose en son article 2 que la langue de la République est le français. Ou les mots ont un sens, ou ils n'en ont point. Mais il ne faut pas chasser le français, notre langue à tous, de l'enseignement des mathématiques, de la physique, du management, etc.. dès lors par exemple que le programme  est subvantionné par l'union européenne, c'est à dire par nos impôts (puisque la France vers à l'UE bien plus qu'elle n'en reçoit.

Bien à vous

C mon avis :)

#367 Re:

2013-03-12 10:23:56

#2: -

Je comprends votre partage pour moi :
Le problème n'est pas le fait que pour communiquer plus aisément professionnellement (scientifiquement ou non) l'on emploi une langue SIMPLE "l'anglais" (c'est ce qu'on m'a toujours dit, bien que je n'ai jamais réussi à la maitriser, pas assez de mots pour être précise, je crois que c'est ça qui m'a dérangée le plus : un seul mot pour dire tant de choses différentes).
Le soucis c'est que l'on veut l'imposer dans des études supérieures françaises, ce n'est pas normal cela doit rester optionnel mais de qualité. Ce n'est qu'une fois sorti du cursus que ce n'est plus un problème : si l'on use (quotidiennement ou non) d'une langue nous permettant de communiquer au plus grand nombre, là alors dans ces conditions c'est plutôt une solution.


Je suis désolée mais s'ils voulaient vraiment que les français soient meilleurs en langues étrangères (hein parce que y'a pas que l'anglais sur terre) déjà avant d'essayer de l'imposer dans le cycle supérieur, ne devraient-ils pas revoir l'enseignement de celles-ci dans les précèdents cycles car combien d'entres nous sortent de cursus scolaire ne sachant parler une autre langue que le français sans pourtant d'être excellent ? C'est d'ailleurs mon cas et celui de beaucoup d'étudiants qui ont croisés mon chemin au cours de mes études (j'ai 32 ans), donc désolée d'avance pour mes fautes.

nb: je serai autant choquée si l'on voulait imposer aux anglais le français dans leurs études sur leur sol pour des raisons de simplicité de communication, tient bizarrement cela me rappel des techniques de colonisation que l'homme a pu expérimenter. ;(
En espérant que cette pétition portera ses fruits ! :)

Cyril.F

#417 Re:

2013-03-13 19:13:25

 

La langue est un terrain géopolitique ! Ce n'est pas que vivre avec son temps.
L'anglais s'est imposé dans les revues scientifiques car les américains ont fait énormément de pression pour qu'il en soit ainsi.

Le français n'est pas que la langue des français ! C'est aussi la langue de toute la francophonie. L'expérience à Quebec le montre bien:  le business en langue française peut marcher (et MARCHE) si les politiques et les cadres supérieurs le veulent bien. C'est un marché qui promet d'être efficace et dynamique car il se base sur une langue commune maitrisée par l'ensemble de la population. Et ceux, de plus, avec tout ce que peut véhiculer la langue : précision, nuance, rapidité, image...

Aussi, c'est un marché où l'on peut faire face à l'agression anglo-saxonne. Que l'on soit bien d'accord, ce texte de loi ne touche pas que la recherche mais toute la dynamique de marché et de la pensée critique ! Un usage unique et de surcroit spécifique de la langue anglaise dans la recherche supérieure, formera des cadres et des chercheurs compétents dans la langue sur son usage spécifique et qui en useront trop souvent, au malheur du français ! On ouvre ses portes à l'anglais, à nos usages quotidiens, au plus près de nos vies quand les anglo-saxons n'utilisent nos expressions que pour des formules d'amour !

Réveillons-nous !
Et les relations bilatérales ? L'usage de la langue conditionne le choix du client ou du fournisseur pour un pourcentage non négligeable !

Je conclue : l'accent de la langue vivante ne doit être dans le supérieur mais bel et bien en primaire et au secondaire !! Pour un usage transverse de la langue, qui se propose d'accompagner la découverte des cultures du monde (et j'espère celles de nos partenaires européens !).

Raph

#445 Re: à #2

2013-03-14 11:44:31

Ils y en a qui sont mort au combat pour que nous restions français et garder notre langue!

Alors si demain une autre langue et majoritaire dans votre profession il faut qu'elle le soit dans notre pays!

Je ne suis pas du tout d'accord, le français est une des plus riche langue au monde et devons la transmettre principalement à nos enfants, vivre avec son temps, si on vous écoute dans quelque temps on aura perdu toutes nos valeurs!!!!!

Si votre profession vous oblige à travailler dans une autre langue et bien c'est à vous d'apprendre une seconde langue,

ou alors déménagez dans un pays englophone!

 


Visiteur

#477 Re:

2013-03-14 20:17:54

#2: -

Oui en effet il faut défendre notre langue, soit l'anglais est la langue la plus assimilable dans ce monde par sa simplicité d'apprentissage, mais nous sommes en guerre et ce n'est pas nous qui l'avons déclaré depuis quelques décennies et cette loi est un acte de plus vers le pillage de notre culture .

"Il faut savoir que les disciplines où les chercheurs publient en français sont malheureusement des disciplines dans lesquelles la France est considérée comme marginale. En sciences économiques par exemple, domaine que je connais très bien, lorsqu'on fait un article très mauvais on l'envoie dans une revue française et il est rédigé en français, dès que l'article a une valeur non nulle les économistes tentent les revues de langue anglaise."

se servir de nos points faibles il savent très bien le faire nous ne somme pas pour autant les dernier sur l'avancer technologique et de recherche dans d'autre domaines qui ne sont pas les moindre les anglo-saxons n’hésite pas à se l’approprier grâce à votre domaine qui est l'économie voir l'affaire de la carte à puce affaire gemplus invention française

http://echelononline.free.fr/documents/gemplus_senat_nsa.htm

"Un ancien IUF en économie m'a toujours dit qu'il n'a jamais vu un article intelligent rédigé en français postérieur à la génération d'avant 68."

 

Excusez-moi mais cela me paraît bien petit de la part de votre économiste" un anglo-saxon peut-être" demander à cet ancien l'usage intensif de la planche à billets qui nous est interdi

 


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#488 Re:

2013-03-14 23:07:47

#2: -

Oui en effet il faut défendre notre langue, soit l'anglais est la langue la plus assimilable dans ce monde par sa simplicité d'apprentissage, mais nous sommes en guerre et ce n'est pas nous qui l'avons déclaré depuis quelques décennies et cette loi est un acte de plus vers le pillage de notre culture .

"Il faut savoir que les disciplines où les chercheurs publient en français sont malheureusement des disciplines dans lesquelles la France est considérée comme marginale. En sciences économiques par exemple, domaine que je connais très bien, lorsqu'on fait un article très mauvais on l'envoie dans une revue française et il est rédigé en français, dès que l'article a une valeur non nulle les économistes tentent les revues de langue anglaise."

se servir de nos points faibles il savent très bien le faire nous ne somme pas pour autant les dernier sur l'avancer technologique et de recherche dans d'autre domaines qui ne sont pas les moindre les anglo-saxons n’hésite pas à se l’approprier grâce à votre domaine qui est l'économie voir l'affaire de la carte à puce affaire gemplus invention française

http://echelononline.free.fr/documents/gemplus_senat_nsa.htm

"Un ancien IUF en économie m'a toujours dit qu'il n'a jamais vu un article intelligent rédigé en français postérieur à la génération d'avant 68."

 

Excusez-moi mais cela me paraît bien petit de la part de votre économiste" un anglo-saxon peut-être" demander à cet ancien l'usage intensif de la planche à billets qui nous est interdit.


Visiteur

#509 Re:

2013-03-15 17:26:34

Cet article m'ècoeure. Ceux qui arrivent les plus en haut sont ceux qui ont le mieux joué des coudes.pour écraser les autres. C'est à me faire regretter d'avoir signé. Ceux qui demandent la ratification des langues minoritaires, ce n'est pas pour la compétitivité mais pour garder leurs racines . Monsieur vous ressemblez au pape qui en principe doit être un berger sur le chemin de la paix mais qui a trempé dans !!!

Ceux qui défendent  les langues régionales ne sont pas des arriérés et ils vivent avec leur temps. Et beaucoup ont des thèses et des doctorats.Mais votre littérature me prouve que vous avez un égo immense. Respectons les minorités qui se battent pour garder leur langue et leur racines; Vous n'êtes pas un breton de coeur mais un traite qui dénigre la démarche bretonne..Il serait de bon ton de proposer  une langue  unique apprise par toutes les nations dès la maternelle en seconde langue.

L'espéranto est une langue facile qui s'apprend très vite et ce pourrait être une solution.et il y en a sûrement d'autres solutions. Mais il faut à mon avis une langue qui ne soit pas  commerciale.savez-vous pourquoi l'espéranto n'est pas devenue la langue de tous les peuples ? Eh bien ce sont les français qui ont mis leur veto au moment ou tous les échanges commerciaux se faisaient en français.

PPJ

#528 Re:

2013-03-16 12:15:34

#2: -  

 

Vigluglu

#549 Re: #2

2013-03-17 18:11:57

Franchement, vivre avec son temps ne signifie pas accepter la phagocytose intégrale de notre identité par l'américanisation forcée. Ayons une vision de la France

Visiteur

#603 Re:

2013-03-20 16:22:31

C’est parce que les aplat-ventristes comme vous pullulent, que l’anglais domine.

Ce sont justement les langues régionales qu’il faut défendre.

Le mythe que la modernité est anglo-saxonne est complètement stupide.

René G.

#671 Re:

2013-03-25 04:50:56

#2: -

Exactement ce que je crois. C'est ce que se disaient les colonisés d'Afrique en abandonnant leurs langues maternelles pour adopter la langue du colonisateur. On asservi d'abord l'esprit...

 

tommo

#887 Re:

2013-04-16 11:17:54

 

 Votre témoignage m'interpelle. Si les articles rédigés en Français et publiés dans les revues françaises sont si mauvais, pourquoi sont-ils même ne serait-ce que publiés?

Cathy

#919 Re:

2013-04-22 04:16:09

#2: -

Il est intéressant de voir que certains ont a priori soutenu leur thèse en France mais qu'en raison de l'incapacité de certains membres du jury de parler français les thésards se sont adaptés et non le jury. Est-ce à dire que s'ils vont à l'étranger en vacances, ils attendent de la population locale qu'elle s'adapte à eux plustôt que l'inverse ?

Je trouve lamentable cette tendance du tout anglais. Et quand je vois le niveau d'anglais de certains chercheurs français, je me dis toujours qu'ils feraient mieux de faire bien en français que faire aussi mal dans la langue de Shakespeare. En effet, si leur niveau dans leur discipline est aussi bon que leur niveau d'anglais cela explique l'état de la science (au sens large) française.


Visiteur

#938 Est-ce que "vivre avec son temps" signifie "baisser son pantalon" devant la colonisation anglo-sRe:

2013-04-27 10:33:26

OnTheRoadAgain

#1011 Re:

2013-05-07 17:01:03

#2: -

Bonsoir visiteur thésard??!

Je comprends vos propos, simplement j'aimerais vous donner une petite phrase et libre à vous d'en tirer quelquechose :"Si vous ne changez pas vous même ne demandez pas que le monde change..."Donc si vous même vous écrivez vos meilleurs articles en anglais et que tous les francophones font de même, il est évident que les seuls publiés sont ceux en anglais ne croyez vous pas? Pour qu'il y ai changement il faut l'initier...Pourquoi ne pas l'écricre systématiquement dans les deux langues?? Pourquoi envoyer un article mauvais? personnellement si je le pense mauvais je ne l'envois pas à publication non?? Pourquoi faire voir son nom associé à un mauvais article je ne comprends pas? L'idée n'est pas de ne parler qu'en français mais de garder cette trace qui fera peut etre penser aux scientifiques internationaux que les français ne sont pas si nuls puisqu'ils peuvent écrirent de bons articles en français et en anglais..... La langue n'est qu'un outil... Il n'y en a pas une plus intellignente que l'autre, une plus facile que l'autre, une plus compréhensible que l'autre... alors pourquoi??Ne laissons pas croire au monde que les français sont stupides non?


Visiteur

#1154 Re:

2013-05-13 10:08:22

#2: - Il vous aura probablement échappé que cette loi ne propose pas d'angliciser les publications, ce qui est déjà très largement le cas, mais la langue d'enseignement, ce qui est très différent. Quand une filière française est de très haut niveau, comme l'école mathématique française, des étudiants viennent du monde entier se former en France. Point n'est besoin de nécessairement baraguoiner le globish dans les amphis pour attirer des étudiants. Seau e professore ove iouniversiti canne hall raidi spique ingliche, ze ineternachonale languouaidge, ouizaoute eu niou lao !

 

Rebecca

#1197 Re:

2013-05-16 12:50:40

#2: -

Si peu d'articles des nouvelles générations sont intelligemment écrits en français c'est, d'une part, que le français n'est presque plus enseigné correctement, d'une part (mauvais apprentissage, ou absence d'apprentissage, de la lecture, de l'analyse grammaticale et logique, des langues anciennes, du vocabulaire), ne donnant pas aux étudiants les structures mentales et le langage nécessaire pour s'exprimer ; d'autre part que dans les matières dites scientifiques les étudiants souffrent généralement, et depuis longtemps, d'un déficit de formation générale et linguistique. Par ailleurs dans le domaine de l'économie notamment tout pousse à s'exprimer en anglais.

Enfin vivre avec son temps n'a guère de rapport avec le principe de respect des grandes langues nationales, surtout lorsqu'elles ont gagné avec le temps des richesses exceptionnelles et le prestige en rapport auprès des élites cultivées.

Le seul problème est de trouver des gens pour enseigner le français, en un temps (il nous faut vivre avec hélas) où l'on est agressé dès le petit déjeuner et jusqu'à la nuit tombée de barbarismes en tous genres !

Gallus

#1224 Re: le rôle du français dans l'enseignement supérieur et son avenir en général

2013-05-18 08:35:26

#2: -

Non, « savoir vivre avec son temps » ne signifie pas déférer aux ordres de la puissance du moment [en 1940, aura-t-il fallu se mettre impérativement à l'allemand au détriment du français ?], surtout lorsque c'est l'avenir de notre langue qui est en jeu et, plus généralement, notre avenir. Si tout se fait en anglo-étasunien, les anglophones auront toujours les meilleures places, les postes de responsabilité... avec quelques strapontins ultra-minoritaires pour les non-anglophones à condition qu'ils fassent preuve de la plus grande docilité.

Ceci notamment pour une raison évidente : sauf cas exceptionnel (vrai bilinguisme : ce n’est pas la même chose qu’avoir un bon niveau, je puis en témoigner), on n'est jamais aussi à l'aise que dans sa propre langue, surtout dès qu'il faut exprimer un raisonnement pointu ou une réflexion fine. Je cite cet anecdote dont je garantis l'authenticité même si, pour des raisons évidentes de confidentialité, je ne puis en citer la source : il y a – déjà ! – dix ou quinze ans, lors d'une discussion à bâtons rompus, le responsable d'une des plus grandes directions de l'UE (l'équivalent d'un gros ministère type Économie et Finances) disait « Tout se fait en anglais dans mon service : donc, pour les postes de responsabilité, je ne recrute que des anglophones. » Voilà la perverse et implacable logique du tout-anglais : mais comme il s'agit d'un phénomène lourd se déroulant sur plusieurs décennies, la plupart des gens ne sachant pas adopter une vision historique à moyen ou long terme car gavés d'instantané, de « scoops » et de « zapping » n'en sont pas conscients, même face à une terrifiante accélération de l’Histoire (parlé il y a 20 ans par de très nombreux Roumains, le français est en voie d’éradication rapide dans ce pays).

Tout ce qui peut freiner la monoculture anglophone doit être fait si nous ne voulons pas d'un avenir dans lequel nous aurons le choix entre nous renier totalement pour devenir des collaborateurs de l'impérialisme anglo-étasunien ou borner nos ambitions à servir des cafés aux décideurs issus de le la Race des Seigneurs, ceux qui parlent la langue des Maîtres. Vous riez, vous haussez les épaules ? Allez voir comment les choses se passent à l'UE, dans tant d'organisations internationales (OMC, OCDE, OMPI, etc.) ou encore massivement et brutalement dans les entreprises multinationales (même les soi-disant françaises) !

Parmi les meilleures parades au recul du français notamment dans l'enseignement et la recherche, il faut travailler (et non se focaliser sur les classements type Shangaï dont les critères sont définis par les Anglo-Saxons ou les gens formés par eux) – et beaucoup – par exemple dans les directions suivantes :

- Améliorer significativement la qualité de l'enseignement en France : il y a d'abord trop d'étudiants dans des filières sans débouchés et ils consomment des moyens qui sont déjà insuffisants : nous n'avons pas fini de récolter les fruits amers du funeste « Non à la sélection » des soixante-huitards ; et puis, trop d'universités dispensent un savoir sclérosé et dispensé selon des méthodes vieillottes... et ce n'est pas seulement une question de moyens : sans que la qualité de l'écrit en souffre, le travail sur l'expression orale est bien meilleur à Sciences-Po qu'à l'université, il est facile de faire venir régulièrement gratuitement ou pour un très faible coût des intervenants extérieurs (ex : un conseil en marques lors d'un enseignement universitaire sur le droit des marques) ; mais il y a souvent – fût-ce inavoué – un tel rejet par maints universitaires de tout ce qui peut mettre en perspective et donc relativiser leur enseignement, un tel refus craintif et viscéral d'une confrontation, si féconde pourtant et pas forcément antagoniste, entre théorie et pratique...

- Rendre l'enseignement supérieur en France attractif, c'est aussi mieux accueillir (cf. les conditions odieuses dans lesquelles les différents titres de séjour sont délivrés dans ce pays, ce que je connais bien, mon épouse étant asiatique ; en y repensant, j'ai encore la haine – j'assume le mot – vis-à-vis de cette administration chaotique, incompétente méprisante et tracassière qui maltraite, voire humilie les étrangers) les étudiants étrangers, en n'hésitant pas à faire au moment de l'entrée en France – ou chaque fois que possible avant – le tri entre les « touristes » et les personnes motivées ;

- Améliorer l'enseignement des langues en France et pas seulement l'anglais, loin de là :

. trop de Français ont une mentalité arriérée en ce qui concerne l'apprentissage des langues lequel est assimilé à une corvée (alors que c'est une aventure fantastique et une source d'enrichissement sans fin) que l'on exécute, c'est le cas de le dire, avec un consternant manque de sérieux (pour ne pas parler de paresse, voire de sottise) ; je ne connais guère d'autre pays (et surtout pas parmi les pays développés entourés de nombreux voisins parlant d'autres langues : on n'est pas au Japon !) où les gens se contentent de balbutier une seule langue étrangère, l'anglais bien sûr, et avec un accent ridicule dont seul un Français n'a pas honte ;

. en plus, on ne se rend pas compte de l'avantage compétitif que représente la maîtrise de langues étrangères autres que l'anglais : par exemple, si vous voulez faire durablement des affaires en Corée, il faut des gens parlant le coréen car (i) peu de Coréens parlent bien l'anglais, chose normale car c'est aussi difficile que, pour un Français d'apprendre le coréen (même s'il n'est pas difficile à prononcer et qu'il s'écrit avec un alphabet), (ii) en apprenant une langue, surtout s'agissant de celle d'une civilisation très différente, on comprend la culture, la mentalité, etc. et on évite bien des impairs et (iii) si on se limite au « Globish » (et même si on a un niveau convenable en anglais) , les anglophones (qui sont parfois handicapés par leur ignorance arrogante de toute langue étrangère : il y a là une faiblesse à exploiter) vous battront toujours par définition. Je me souviens qu'il y a déjà des années, Intermarché s'est planté en Italie et leur directeur commercial dans ce pays ne parlait même pas l'italien ! Cherchez l'erreur...

En tout cas, il ne faut pas faire le jeu des anglophones : c'est honteux et suicidaire (cf. Kant : « Si tu te fais ver de terre, ne t'étonne pas que l'on te marche dessus. »). Mais il faut nous remettre très sérieusement en question en nous souvenant que l'indépendance implique l'effort et le sérieux.

« Il n'y a, dans le monde, ni oppresseurs, ni opprimés. Il y a ceux qui tolèrent qu'on les opprime et ceux qui ne le tolèrent pas... » (Mustapha Kémal)

 

 

 

 

franchouillard de base

#1770 Re: instruction ou intelligence

2013-06-03 06:07:17

#2: -

il semble que vous tout comme votre prof confonde instruction est intelligence .je ne suis peut etre pas douè dans la tournure de mes phrases (instruction ) mais je suis aussi intelligent que votre prof ou vous méme pour ce qui est de la vie pour analyser le comportement de nos énarques ou de nos élus dont la seule passion dans le vie leurs comptes en banques est la plus hautes marches du piedestal par orgueil vis à vis des connaissances . mais si l'on vous sort de vos bibliothéque ou de vos ordi la plus part d'entre vous ne sont que des bouches inutiles à nourrir. ils sont nombreux dans les ministéres  chez les députés plein d'instruction mais inutile aux pays alors travaillè méme si c'est un bien grand mot en anglais mais laissè notre langue nos coutumes tranquilles .depuis que nous avons laissé la parole aux intelectuels le pays sombres dans la misére  .

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2013-07-04 23:15:00