#1: -

Je ne pense pas que cela soit une bonne idée de ponctionner encore une fois les entreprises parce que les salariés seront peut-être à l'heure, mais ils n'auront plus de travail si leur société met la clé sous la porte.

Mieux vaut chercher à faire les bonnes dépenses (pourquoi rénover les vieilles rames à prix d'or, en faisant ressortir de la poussière d'amiante en plus, au lieu de maintenir du personnel en place ? Une vieille rame entretenue n'est-elle pas suffisante ?), et à utiliser les recettes tirées de la vente des billets et des projets à l'étranger.

#11: usager-client - ligne B : financement

Bonjour,

La mesure que nous proposons - harmoniser par le haut le Versement transport - répond d'abord au fait que c'est principalement pour aller travailler que les usagers du RER empruntent quotidiennement les transports en commun. Il n'est donc pas scandaleux qu'on demande aux employeurs de participer à l'effort. Est-ce que ce surcroît de charge est susceptible de mettre en péril leur pérennité ? Je ne le pense pas. D'abord, seules les entreprises de plus de 9 salariés y sont assujetties, ce qui ne représente que 20% des entreprises franciliennes. Ensuite, si cette taxe était de nature à poser un problème économique on ne comprendrait pas pourquoi c'est dans les deux départements où son taux est le plus élevé (Paris et les Hauts-de-Seine) qu'il y a le plus grand  nombre d'entreprises. Ce Versement transport a été mis en place en 1971. Il n'a depuis augmenté que de 0,1% alors que dans le même temps la participation des collectivités au financement des transports s'est considérablement accrue tout comme le prix acquitté par les usagers. Enfin, une partie de cette augmentation de charge sera compensée par le fait que le coût du pass navigo baissant pour un grand nombre d'usagers, le remboursement des employeurs va lui même diminuer.

Cordialement.