Sauvons la Forêt de Taillard

Philippe HEITZ vient de déclarer dans la presse que l'éolien ne bénéficie pas de subvention: FAUX : l'état vient d'accorder 85 millions d'euros pour les éoilennes flottantes de l'Ile de GROIX ( payées par le contribuable et par l'abonné ) !!! 

La vérité Monsieur HEITZ !!!!

Dans son journal "ADEME et vous" de septembre/octobre/novembre 2016, paru ce début de mois, et relayé par un élu écologiste d' EELV, le député du Doubs Eric ALAUZET, l' ADEME veut montrer que la puissance éolienne est devenue supérieure à celle du nucléaire, et que la puissance du photovoltaîque va aussi dépasser le nucléaire d' ici 2 ou 3 ans... En preuve, l' ADEME apporte un éloquent graphique de démontration, qui a tout de même un gros défaut, celui de ne pas préciser que les chiffres de référence sont les totaux mondiaux et non nationaux.

Mais au-delà de ces chiffres, qui sont bien exacts, il s' agit des puissances nominales installées, ce qui n' a rien à voir avec les productions électriques correspondantes, sur lesquelles l' ADEME est bien entendu muette !!!

LES CHIFFRES ET L' EXPLICATION :

L' éolien présente fin 2015 une puissance installée de 432 418 MW, le nucléaire 382 718 MW et le photovolt. 227 100 MW. Mais cela ne signifie aucunement que les performances de production connaissent une hiérarchie semblable, car le nucléaire produit en moyenne 7 800 heures / équivalent pleine puissance/an, l' éolien se contentant d' environ 2 000 heures/an, et le PV à peu près 1 100 heures/an. (chiffres tirés des statistiques des grands producteurs électriques, comme EDF pour la France). Cela donne donc une production mondiale de 2 985 TWh pour le nucléaire, seulement 865 TWh pour l' éolien, et 250 TWh pour le PV ! Voici la vraie hiérarchie utile, et encore faut-il faire rappel que la production éolienne et celle du PV étant intermittentes et non stockables sauf marginalement, leur utilité reste aléatoire, et parfois fatale, lorsqu' elles ont surtout pour conséquence de surcharger les réseaux, de menacer l' équilibre de ces derniers.

On peut aussi facilement expliquer le relatif succès des EnR intermittentes un peu partout :

- Il y a très peu de nouvelles centrales nucléaires qui sont entrées en production depuis 1985/90, et inversement quelques dizaines ont été arrêtées (Japon, Allemagne, vieilles centrales VVER des pays "de l' Est"...). Cependant, divers pays redémarrent des projets nucléaires neufs, sous l' effet des contraintes de la COP 21, car le nucléaire n' émet pas de GES/CO2 ; c' est par exemple la Chine, l' Inde, mais aussi une nouvelle génération de réacteurs russes, sans oublier le projet d' Hinckley Point au Royaume-Uni, qui semble sur les rails... Mais l' avenir du nucléaire reste la fusion, qui pourrait déboucher bien plus vite qu' on le pensait, et là, différents pays sont sur les rangs, en particulier nos voisins allemands : ce sera l' assurance d' une énergie propre, illimitée, et sans doute moins chère.

- Inversement, les EnR intermittentes ont bénéficié partout ou presque d' avantages considérables pour se développer : subventions (n' en déplaise à P. HEITZ !), comme en ce moment pour l' éolien off-shore, aides des Collectivités territoriales pour le financement, à travers des montages plus que douteux, garantie d' achat avec priorité sur les réseaux, tarifs de rachat avantageux, payés par les consommateurs ou les contribuables (TICFE-CSPE en France, et son équivalent en Allemagne...) ; ajoutons à cela les facilités réglementaires, dérogations multiples au droit commun qui permettent d' installer ces éoliennes ou parcs PV à peu près n' importe où, spécifiquement dans les zones rurales moins peuplées, en profitant du manque d' informations et de la sidération des populations.

ALORS OUI, L' ADEME TENTE DE NOUS DESINFORMER PAR SES MANIPULATIONS, COMME PHILIPPE HEITZ AU PLAN LOCAL... MAIS CELA NE PASSE PLUS, NOUS NE SOMMES PAS DUPES, PARTOUT SE LEVENT DES CITOYENS CENSES QUI NE VEULENT PLUS AVALER CES "GROSSES" COULEUVRES, ET SE PREPARENT A RESISTER FACE A CES PROJETS INEPTES !!!

#2402: Lug - LORSQUE L' ADEME NOUS PREND POUR DES FAIBLE D' ESPRIT... 

 Vous avez raison LUG , avec toute cette désinformation organisée, il faudrait que l'on arrête de nous prendre pour des demeurés ou des BENETS , les éoliennes sur nos espaces naturels protégés c'est une escroquerie et seuls les gens qui ont un intérêt financier y croient .

STOP : 2602 signatures contre, on ne peut plus ignorer qu'il y a une très forte opposition au projet, le BUREAU DU PNR PILAT doit en tenir compte, ce projet est NI exemplaire, NI participatif .

Un sondage qui fait très mal :

Le journal "Dauphiné Libéré", dans les éditions de son site informatique du 5 septembre 2016, a effectué un sondage auprès de ses lecteurs, à propos de la Ministre de l' Environnement Ségolène ROYAL : la question posée était la suivante, "selon vous, Ségolène ROYAL est-elle efficace au Ministère de l' Environnement ?"

Le sondage a entraîné 8160 votes jusqu' à la fermeture du site, et la Ministre a obtenu 87 % de votes négatifs... Sans doute qu' elle souffre comme tous les membres du gouvernement, de l' inpopularité générale de ce dernier, mais on ne peut s' empêcher de relever que c' est un score très cuisant, dû pour une bonne part à une politique énergétique incohérente et économiquement inefficace, que l' opinion commence à bien percevoir.

Les régions ont trois ans pour élaborer leur SRADDET :

Les SRADDET sont les "schémas régionaux d' aménagement, de développement durable et d' égalité du territoire". Ils comporteront toute une série de sous-éléments mentionnés dans la loi, comme les "schémas régionaux des infrastructures de transport", les "schémas régionaux du climat, de l' air et de l' énergie" (SRCAE), lesquels comporteront un volet sur les EnR, en particulier l' éolien, destinés à remplacer les SRE qui ont presque partout été annulés et qui seront de toutes manières caducs...

La loi prévoit pour l' élaboration de tous ces documents, des modalités et des délais précis, soit fin juillet 2019. Ce sont les actuels Conseils Régionaux qui sont compétents pour cette coordination, qui doit cependant être effectuée en concertation avec les "acteurs locaux du territoire", y compris les associations concernées par les différents volets. 

Lors d' une entrevue récente avec le Vice-Président régional aux questions environnementales, Monsieur Eric FOURNIER, les Associations anti-éoliennes d' Auvergne-Rhône-Alpes ont obtenu l' engagement verbal d' être associées à l' élaboration de tout document concernant un "futur nouveau SRE", en précisant qu' elles souhaitaient exclure de ce zonage tous les parcs naturels régionaux.

Nous verrons donc d' ici quelques temps si nous avons bien été entendus...

C' est le titre d' une publication semestrielle de RTE, effectuée en commun avec ENEDIS (ex-ERDF), l' ADEeF (association des distributeurs d' électricité en France) et le SER (Syndicat des énergies renouvelables, instance des pro-éoliens) ; ce panorama a été diffusé sur le site de RTE il y a quelques jours...

LES OBJECTIFS D' UNE TELLE PUBLICATION :

Comme on peut s' y attendre vu la participation du SER, ce panorama n' est pas neutre, il a pour but premier de montrer la progression des EnR, spécifiquement des intermittentes, comme le faisait l' ADEME il y a peu (cf. blog 2402). Deuxième objectif, démontrer que le développement des intermittents doit encore s' accélérer, car selon le panorama, il y a encore trop d' obstacles qui occasionnent des retards, du moins au sujet de l' éolien. 

Mais comme le rapport de l' ADEME, le "Panorama des EnR" nous prend aussi pour des demeurés, en mettant en avant, à partir de calculs choisis, les démonstrations qui l' intéressent, et en passant sous silence tout ce qui gêne, ou même ne concourt pas à la démonstration ciblée par les laudateurs des EnR intermittentes...

LA DEMONSTRATION AU PLAN NATIONAL :

Le parc national des EnR raccordées a augmenté en puissance nominale, atteignant 44,8 GW installés, qui se décomposent en 57 % d' hydraulique, 24,1 % d' éolien, 14,5 % de solaire et 4,3 % de bioénergies... Si l' on regarde les évolutions, toutes les puissances installées ont augmenté sur les 6 derniers mois, même le petit hydraulique, bien qu' assez faiblement pour ce dernier. La croissance du solaire et des bioénergies atteint et même dépasse un peu les objectifs fixés par la PPA (programmation pluriannuelle) ; par contre l' éolien reste en-deça des objectifs, surtout par le retard des parcs maritimes...

Mais ces chiffres sont évidemment trompeurs, comme ceux de l' ADEME : le document met en avant les puissances installées, et il faut chercher en tout petit les chiffres de la production, dispersés dans des schémas ou graphiques secondaires, sans mise en corrélation les uns avec les autres...

La production sur une année "glissante", c à d du 30 juin 2015 au 30 juin 2016 a été, au total, pour l' ensemble des EnR, de 94 TWh, se répartissant dans le détail de la manière suivante : 60,6 % pour l' hydraulique, 24,4 % pour l' éolien, 8,2 % pour le solaire et 8,8 % pour les bioénergies. C' est donc bien, et de très loin, l' hydraulique qui assure la production renouvelable la plus importante, et de loin, avec une qualité essentielle qui est son aspect pilotable ! De plus, si l' on se rapporte aux chiffres du 2ème trimestre 2016, on relève une excellente production hydraulique, conséquence des fortes pluies de la période. Pour l' éolien, on peut seulement admettre une production en hausse par la croissance du parc, et des vents un peu plus favorables au 1er trimestre. 

Autre tour de passe-passe, le panorama affirme une couverture par l' éolien de 4,9% de la consommation nationale du premier semestre (et 1,6 % pour le solaire). Mais c' est une ineptie de calculer cela par rapport à la consommation, une part de la production étant exportée : il faut donc faire le calcul par rapport à la production totale, et cela ne donne plus que 3,6 % pour l' éolien !!!

Il y a tout de même quelques vérités qui apparaissent fugitivement dans ce rapport, comme lorsqu' on reconnaît "une grande variabilité" et des "variations brusques dûes aux conditions météo" pour la production éolienne. Mais on tempère aussitôt cet aveu en mettant en avant le soi-disant "effet de foisonnement" et la mutualisation régionale qui en résulte, sans pour autant apporter la moindre preuve démonstrative, et pour cause... (lire une de mes précédentes interventions sur les effets de la "loi de Betz"...)

ET AU PLAN REGIONAL, POUR AUVERGNE-RHONE-ALPES :

Le rapport permet aussi de prendre conscience, à condition de chercher les bons chiffres, de l' excellente situation de notre région en matière d' EnR : nous sommes la première région de France pour la puissance installée, en regroupant 30 % de la puissance nationale des EnR, et de manière écrasante grâce à l' hydraulique ! 

C' est surtout pour la production électrique des EnR que la région écrase toutes les autres : 27 TWh de production sur une année glissante (30/06/15 au 30/06/16), ce qui couvre 40,6 % de la consommation régionale totale !!!

Dans le détail, l' hydraulique donne 92 % de cette production EnR et l' éolien seulement 3,2 % : c' est dire le rôle marginal des parcs éoliens, et il est clair qu' ils doivent le rester, car notre région est en avance sur toutes les autres pour la production d' électricité "verte", ou plutôt "bleue"...

TOUT CE QUE CE "PANORAMA" PASSE SOUS SILENCE :

Dans un tel document, de 60 pages tout de même, il aurait été plus que légitime de mettre en regard le développement des EnR et la baisse des émissions de CO2 pour participer à la lutte contre le réchauffement... Eh bien non, silence radio sur le sujet, et pour cause : on peut bien développer l' éolien et le solaire, comme il faut mettre en regard des centrales thermiques pour faire face à l' intermittence, on assiste au contraire à une hausse des émissions, de plusieurs grammes par KWh (je n' ai pas encore de chiffres précis)...

On pouvait attendre aussi quelques chiffres sur les coûts de production comparés des EnR : on nous dit depuis longtemps qu' il y a une baisse, on attend toujours une démonstration. On apprend au contraire que les parcs éoliens maritimes vont au début produire un MWh qui coûtera 300 euros, avec l' espoir d' atteindre 140 euros en phase industrielle ! Alors de qui se moque-t-on ? On peut bien "trafiquer" de mode de taxation de la TICFE-CSPE pour reporter une part de son coût sur le pétrole ou le gaz, ce sera toujours le consommateur qui devra payer, et de plus en plus cher.

Soyons objectifs, il y a tout de même un aveu dans le "panorama" : on y évoque la nécessité du renforcement et de la construction de nouvelles lignes THT-HT pour faire face à l' intégration des production EnR ; tout cela est prévu dans les S3EnR dont 21 régions sont maintenant dotées (sf. IdF et Corse). Cela coûtera des sommes colossales, pour le moment le "panorama" chiffre les travaux réalisés à 5 % de ce qu' il faudra faire au total ! Alors un petit salut à ceux qui croient encore que l' éolien ce sera moins de lignes HT !!!

PROCUREZ VOUS LE "PANORAMA" SUR LE SITE DE RTE, ET MAINTENANT, FAITES EN UNE LECTURE CRITIQUE...

#2405: Lug - PANORAMA DE L' ELECTRICITE RENOUVELABLE AU 30 Juin 3016... 

Bonjour,

j'ai lu le panorama, et ce document semble très complet et factuel.

La production en GWh est bien mise en avant, pour chaque filière ainsi que le facteur de charge (qu'est ce que la filière produit réellement par rapport à ce qu'elle aurait pu théoriquement produire). Donc pas de cachoterie sur l'éolien et le solaire!

La couverture de la consommation est un indicateur phare puisqu'il permet de savoir à quel niveau nos besoins sont couverts. Ne plus mettre ce chiffre et le remplacer par la part de la production totale n'est utile que pour voir si on atteint les objectifs de la PPE (40% d'électricité renouvelable d'ici 2030).

Pour ce qui est du biais éditorial de la publication, je ne pense pas que les gestionnaires de réseau soit pro-ENR. Ils sont chargés de traiter n'importe quel producteur équitablement.

Au final ce panorama me semble très factuel. Il y a des chiffres, des encarts qui expliquent comment les différentes technologies fonctionnent et comment les gestionnaires font pour intégrer les productions qu'elles soient intermittentes ou facilement pilotables. A chaque fois qu'un retard est pointé, ça semble très neutre puisqu'il s'agit en effet d'un retard entre capacité installée et objectifs inscrit dans la PPI. Donc pas de quoi s'affoler sur l'objectivité de cette publication.

Au contraire, cette publication permet à chacun d'avoir des éléments chiffrés pour chaque filière, tous les trimestres, pour suivre les évolutions et se faire sa propre idée. Bref on est loin de grandes manigances faites dans notre dos!

#2406: Factuelle - Re: PANORAMA DE L' ELECTRICITE RENOUVELABLE AU 30 Juin 3016... 

 Bonjour,

J' ai bien lu votre intervention sur le "Panorama", dont le contenu vous semble plutôt objectif : j' attire votre attention sur le fait que je n' ai jamais mis en doute l' exactitude des chiffres ou des schémas présentés, mais seulement sur l' art et la manière d' en tirer des démonstrations, et je vous ai montré qu' une lecture différente pouvait être faite, pour ce qui est de l' analyse des données.

Sur l' objectivité des gestionnaires de réseau, je faisais seulement remarquer, qu' à mon sens, la participation du SER, officine ouvertement pro-éolienne et pro-PV, pouvait "tirer" le "Panorama" dans un sens moins objectivement neutre, et vous l' admettez plus ou moins vous-même, en insistant sur l' intérêt qu' il y a à montrer que les objectifs par rapport au PPI sont plus ou moins atteints, que les productions sont bien intégrées au réseau, etc...

Pour moi, l' efficacité des EnR n' est pas essentiellement là, mais sur les questions de savoir si leur développement permet ou pas une réduction des GES/CO2, sur l' efficacité économique, en termes de coût de production, par rapport aux autres formes d' énergie électrique... Là-dessus, si vous êtes objectif, vous admettrez que cette publication ne nous permet pas de nous faire une opinion, et je suis pour ma part persuadé qu' il est des vérités qui dérangeraient...

Notre site n' est pas exclusivement dédié à la critique des EnR, il a aussi toujours préconisé de réduire les consommations électriques, pour faire moins appel aux sources de production électrique variées, y compris l' éolien...

Pour une fois, la loi de transition énergétique a permis une très bonne mesure, en mobilisant le produit d' une partie des certificats d' économie d' énergie, à concurrence de 900 millions d' euros au total, à la fourniture gratuite d' ampoules LED, faiblement consommatrices, aux ménages qui ont les plus faibles revenus...

CE QU' IL FAUT FAIRE POUR LES OBTENIR : 

- Se munir de son avis d' imposition ou de non-imposition sur le revenu : y repérer votre n° de référence fiscale, et la référence de l' avis...

- Vous connecter sur le site https://www.mesampoulesgratuites.fr et suivre les indications...

- Choisir les ampoules désirées, il y a 4 types disponibles, gros culot à vis E27, petit culot à vis E14, gros culot baïonnette B22, et petit spot GU10 ; vous avez droit, si vous remplissez les conditions, à 10 ampoules, soit gratuites, soit au prix d' usine réduit de 34,99 euros le pack (valeur 102 euros à peu près)

- Pour la province, hors IdF, les seuils de revenu fiscal de référence sont les suivants :

GRATUITE : 1 personne, moins de 14 308 euros, 2 personnes, 20 925 euros, 3 personnes, 25 166 euros, et 4 personnes, 29 400 euros, etc...

TARIF REDUIT : les seuils passent à 18 342 euros, 26 826 euros, 32 260 euros et 37 690 euros, etc...

Le délai de réception des colis est de 8 semaines, voire un peu plus, selon l' afflux des demandes. 

A défaut de pouvoir faire votre demande si vous n' avez pas internet, demandez à un membre de votre famille ou à un ami...

BONNE COMMANDE...

Robert CORVAISIER à dit que le projet des Ailes de Taillard n'allait pas créer d'emploi , alors à QUOI ça sert ?

#1710: Les points sur les ï ... - CES EOLIENNES QUI TROUBLENT LE LAIT DES VACHES... 

 Encore une grosse arnaque, Madame Nansot n'est pas qu'expert agricole, elle est également trésorière d'une association anti éolienne vent debout

Au cours de l'enquête de défrichement et à l'étude du dossier mis à disposition du public, il a été mis en évidence une série de conflits d'intérêts entre des personnes qui ont pris partie pour le projet de centrale industrielle éoliennes alors qu'ils sont actionnaires de la SAS les Ailes de Taillard, ou / et élus, ou / et présidents d'organismes ou d'associations partie prenante du projet. Cette situation n'est PAS ACCEPTABLE, et l'avis négatif exprimé par les 2700 signataires de la pétition doit être pris en compte dans le cadre de la charte du Parc Naturel Régional ( une démarche hautement participative ) si l'on ne veut pas que cette charte reste un PAPIER SANS VALEUR CONTRACTUELLE et le PNR PILAT une coquille vide .

#2417: - Re: CES EOLIENNES QUI TROUBLENT LE LAIT DES VACHES... 

 Madame NANSOT, après constat des nuisances provoquées sur les animaux, est en effet devenue militante dans une association qui combat les excès et dérives de l' éolien : cela résulte d' une prise de conscience, comme pour nombre d' entre-nous, ce qui est une démarche légitime, et pas du tout une "arnaque". En effet, Madame NANSOT n' a rien à gagner à titre personnel dans son militantisme !!!

INVERSEMENT CHERCHEZ PLUTOT LES ARNAQUEURS ET LES PROFITEURS (ACTIONNAIRES) DANS VOS RANGS, SURTOUT LORSQUE VOUS PARTICIPEZ A UNE ENQUETE PUBLIQUE EN TOUTE ILLEGALITE...

#2419: Les points sur les ï... - Re: Re: CES EOLIENNES QUI TROUBLENT LE LAIT DES VACHES... 

 Merci pour ce commentaire qui relate bien ce qui c'est passé: lorsque l'on est  actionnaire des Ailes de Taillard et que l'on est partie prenante, il est évident que l'on soit favorable au défrichement de la forêt publique ( à fortiori si on est élu ) mais en effet c'est ILLEGAL ( cherchez l'erreur ? ).

#2420: - Re: Re: Re: CES EOLIENNES QUI TROUBLENT LE LAIT DES VACHES... 

 Pas d erreurs non mais une loi qui s appliqué afin de lutter contre le conflit d intérêt. On ne peut être juge et partie a la fois. 

DES CHIFFRES DE PRODUCTION ET CONSOMMATION A PEU PRES STABLES :

Globalement, la production et la consommation électrique sont restées stables par rapport à 2015. Dans le détail, la consommation et donc la production, sont en léger recul en juillet (températures modérées), mais en hausse sur août, ce qui s' explique par une phase de canicule entre le 23 et le 27 août, d' où un appel plus important à la climatisation, et des exportations plus importantes vers l' Italie et l' Espagne...

Dans le détail, l' essentiel de la production est fourni par le nucléaire, en recul cependant par rapport à 2015, et par l' hydraulique, qui est en progression assez nette, ce qui est lié aux bonnes conditions hydrologiques de printemps. Ce qui frappe toutefois, c' est la stabilité de la production EnR (éolien et solaire), qui reste au niveau de 2015, alors même que 1 107 MW de puissance éolienne ont été mis en service sur la dernière année, et 818 MW de puissance solaire...

Par contre, la production thermique classique a nettement augmenté, surtout le gaz, et particulièrement au mois d' août, ce qui a bien évidemment provoqué une croissance des émissions de CO2 !!!

UNE PRODUCTION EOLIENNE EN BERNE : 

Le détail de la production EnR fait apparaître une croissance de fait de la production d' électricité solaire, en hausse de 27% sur les deux mois par rapport à la même période de 2015 : cela s' explique par la croissance du parc, et surtout un bon ensoleillement.

Inversement, la production éolienne chute assez nettement, malgré les mises en service de nouvelles puissances, et surtout au mois de juillet, où le recul est de 20%. Mais même sur août, lorsqu' on examine en détail, le facteur de charge moyen du parc éolien reste de 14% de la puissance installée, ce qui est très peu ! Cela explique qu' en période de canicule, on ait dû couvrir les besoins de consommation par le thermique, quitte à émettre du CO2. Le vent ne souffle décidemment pas quand on en aurait besoin.

Si l' on se réfère en outre aux données instantanées publiées sur "eco2mix" pour ce mois de septembre 2016, avec une nouvelle phase caniculaire, l' éolien n' est pas plus présent à l' appel, et les chiffres de production d' électricité éolienne seront en baisse très nette par rapport à septembre 2015, alors que les émissions de CO2 auront fortement augmenté, apportant la preuve que plus on a d' éolien installé, plus on émet de CO2...

UN PRIX DE GROS TOUJOURS INFERIEUR A 30 EUROS/MWh :

Les données commerciales de "l'aperçu" montrent que dans la foulée des mois précédents, le prix de gros de l' électricité demeure à un niveau faible, inférieur au seuil de rentabilité de la plupart des équipements productifs, sans parler des intermittents subventionnés. La moyenne des deux mois s' établit à 29,69 euros/MWh, pour la France, à un niveau à peine supérieur au bloc CWE (Allemagne et Bénélux), mais inférieur au prix du Roy. Uni de l' Italie et de l' Espagne, chroniquement déficitaires.

Au niveau des échanges, nous restons nettement exportateurs sur l' ensemble de la période, avec cependant des importations par rapport au bloc CWE, très excédentaire grâce aux centrales à charbon allemandes (bien plus que grâce à leur éolien, en panne relative de vent...) ; inversement nous avons exporté plus vers l' Italie, l' Espagne, voire la Suisse, leurs besoins étant plus forts en période estivale (climatisation), et là aussi faute de vent pour les éoliennes...

Il n' en reste pas moins que nos exportations continuent à nous faire perdre de l' argent, tant qu' elles continuent à se faire à des prix inférieurs aux coûts de production, subventionnés ou pas...

NB : "L' aperçu de juillet-août 2016" peut être consulté ou téléchargé sur le site de RTE Eco2mix...

Selon le journal "Les Echos" de ce 26 septembre 2016, des changements considérables dans la rémunération de l' électricité éolienne devront être mis en oeuvre plus tôt que prévu, sur les injonctions de la Commission Européenne (article d' Anne FEITZ).

LE SYSTEME ACTUEL, EN PLACE DEPUIS 2014...

Le dernier arrêté tarifaire de 2014 du Ministère de l' Environnement (Ségolène ROYAL) prévoyait un tarif de rachat garanti, pour tout MWh produit, ce qui obligait EDF à accepter sur son réseau cette production, utile ou non, et à payer environ 90 euros du MWh aux industriels éoliens, surcoût couvert en grande partie par le système de la CSPE devenue TICFE, prélevée sur les petits consommateurs electriques, particuliers ou entreprises, les "gros" étant épargnés au nom de la compétitivité indispensable... Ce système est garanti pour une durée de 15 ans pour tous les parcs éoliens qui en ont bénéficié, ou en bénéficieront encore, pour quelques uns. 

Le gouvernement, en accord avec les industriels éoliens, pensait pouvoir maintenir ce système critiqué par la Commission Européenne jusqu' en fin 2018, alors que les autres EnR avaient été contraintes de passer au système de l' appel d' offre assorti du complément de rémunération, plus aléatoire financièrement...

CE QUI VA CHANGER :

C' était sans compter avec Bruxelles : en effet, la réforme de la CSPE mise en oeuvre au début de l' année, a donné un argument à la Commission pour exiger de la France une mise en oeuvre plus rapide du nouveau dispositif, pour l' éolien terrestre, lequel devrait donc s' appliquer dès le 1er janvier 2017, soit avec deux années d' avance. 

Ce qui va changer :

Les producteurs éoliens devront passer obligatoirement par des appels d' offre auprès des distributeurs d' électricité, donc vendre leur production sur un marché de gros qui est actuellement, et sans doute pour longtemps encore, très déprimé. Ils percevront cependant un complément de rémunération, qui continuera à leur assurer un revenu garanti. Cependant, le nouveau système comporte des incertitudes, par exemple la nécessité pour les producteurs éoliens de revoir leur organisation pour vendre leur électricité sur le marché avec des intermédiaires nouveaux, les "agrégateurs", sortes d' agents de change du marché de l' électricité ; mais c' est surtout le délai nécessaire à la rédaction des textes qui les inquiète, surtout en pleine période électorale.

Pour Olivier PEROT, Président de la FEE (France Energie Eolienne) : "nous sommes dans le flou total sur les modalités et la date d' entrée en vigueur du nouveau système ; or, cette incertitude créé une absence de visibilité qui risque de stopper les financements, et donc tous les nouveaux projets dans le secteur".

Le projet de Taillard sera-t-il concerné par le nouveau dispositif ?

Impossible à dire tant que les textes ne sont pas sortis, y compris les décrets d' application : en effet, si le nouveau système devrait bien voir le jour au 1er janvier 2017, rien ne dit que les textes seront prêts à cette date, et surtout, par rapport à quel acte précis la mise en oeuvre sera-t-elle calée ? La date de délivrance du Permis de Construire, l' Autorisation d' exploiter, la levée de tous les recours ? Cela laisse bien des questions en suspens, qui n' aiderons sûrement pas les "Ailes de Taillard", surtout lorsqu' il s' agira de passer au financement...

Le Ministère de l' Environnement et de l' Energie a confirmé les informations données par "Les Echos" sur le nouveau système de rémunération de l' électricité éolienne, et précisé que les textes réglementaires seraient prêts avant la fin de l' année, pour une application courant 2017... (Relayé par "Le Figaro" et "Romandie news")