Pour un collège public à Beaupréau (49)

Madame la ministre.

Sans l'école publique, celle de la République laïque, vous ne seriez probablement pas ministre aujourd'hui. Il faut vous en souvenir et rendre à l'école publique ce qu'elle vous a donné en ordonnant la construction d'un collège public à Beaupréau.

La seule école libre est l'ecole publique

Il faut s'être extrait, comme c'est mon cas, de ce terroir pour mesurer à quel point ces Mauges sont en train de devenir un anachronisme teinté d'intégrisme géré par des barons trop cathos pour être honnêtes. La liberté républicaine n'a pas plus vocation à se soumettre aux valeurs morales de l'enseignement catholique qu'à n'importe quelle autre religion. Dans les Mauges comme ailleurs.

Qu'elle le veuille ou non, en dépit de son nombre sans cesse décroissant de pratiquants et de la laïcisation de façade de son corps enseignant, l'enseignement catholique de cette région continue à appliquer aujourd'hui les mêmes méthodes que lorsqu'elle dictait à chacun sa morale matin, midi et soir, qui n'avait rien de républicain, et tire toujours les ficelles de ces barons locaux en leur promettant, qui sait, un fauteuil pour la vie éternelle.

Non seulement il faut un collège public à Beaupréau, et ceci ne supporte même pas la discussion, mais il faut aussi contraindre les 80 et quelques communes concernées à offrir à leur administrés le service public auquel elles ont droit, plutôt que de les laisser continuer à subventionner, via des montages déguisés facilement démontables, des associations totalement privées gérant des écoles totalement privées avec des finances totalement publiques.

Bien au-delà du cas de Beaupréau, il flotte dans les Mauges un parfum de détournement de République, que les français d'outre-Mauges commencent à regarder avec la même colère que les républicains locaux. Il n'y a pas deux Républiques, celle des Mauges et l'autre, mais une seule.

Il est urgent que Saint Paul cède la place à Jaurès et Simone Veil, que Frédéric Ozanam s'efface devant Jules Ferry dans vos écoles, ce qui n'entravera pas la liberté de culte. Pas de problème, les églises ne sont pas à la veille de manquer pour cela dans votre région, la République les a bien entretenues. 

Ne lâchez rien, amis des Mauges et allez jusqu'au bout. Nous sommes avec vous et mobilisons pour vous.

Parole d'un ex.

#83: L'Auvergnat des Mauges - NE LACHEZ RIEN 

 on sent le vécu si pour kles écoles ils y a des montages plus ou moins frauduleux, pour les colleges privés catho c'est plus simple. Ils utilisent la loi falloux et on ainsi versé 9,5 millions d'euros l'année dernière en toute légalité les fonds publics vont au privé. Mais le summum de leur collusion avec l'enseignement privé catho c'est leur politique de transport scolaire qui favorise clairement l'enseignement privé. Ainsi c'est l'établissement privé qui choisi l'horaire de ramassage alors que l'école publique et le collège public en souhaiterait un autre! Ou bien les parents de St Pierre Montlimart payent plus chers de cars pour que leurs enfants se rendent à Montrevault que de les scolariser au collège privé de leur commune, un comble me direz-vous! Tout à fait mais surtout une connivence entre conseil général et enseignement privé catho. j'en passe et des meilleurs...

merci de votre soutien à tous et à toi l'auvergnat maugeois!

#1: -  

 La seule école libre est l'ecole publique

J'ai enseigné pendant 35ans dans un établissement privé ; j'ai contribué à la création d'une école primaire publique à La Pommeraye (49620) entre autre en y inscrivant mes enfants. Actuellement retraité je massocie à votre combat pour que l'enseignement public soit représenté partout sur le territoire de la République.

#86: -  

 Bénéficiaire de l'enseignement privé vu qu'il n'y avait pas d'autre possibilité à des dizaines de kilomètres à la ronde, j'ai aussi faillé enseigner pendant 35 ans dans le même, victime du racket organisé dans les années 60 qui consistait envoyer l'émissaire épiscopal faire le tour des popotes dans un milieu rural très église-dépendant à l'époque, pour faire signer à un gamin de 11 ans un contrat sur l'honneur le conduisant à s'engager à entrer à son service à la sortie de la Terminale contre une facilitation de ses frais de pensionnat. Qui sait ça, aujourd'hui ?

Est-ce le premier sursaut d'arrachement à l'étouffant environnement hypercatho des Mauges qui m'a conduit à 18 ans à dénoncer ce contrat pour prendre une autre voie et rembourser ledit contrat ? Sans doute, et j'ai le sentiment d'avoir racheté ce jour-là ma liberté, même si je m'en suis rendu compte bien plus tard.

Alors bravo à vous, car opérer cette conversion sur l'universalité et la déconfessionnalisation de l'enseignement a dû vous titiller pendant longtemps j'imagine.

Les habitants des Mauges n'arriveront pas, immergés qu'ils sont dans un système bien ficelé, à se sortir tout seuls de cette impasse confessionnelle à laquelle s'accroche une Eglise à bout de souffle et de fidèles, étouffant toute une région et la contraignant à rester sous son joug.

Il est de notre responsabilité de les y aider, au nom de la solidarité nationale, avant que la mainmise des mouvements extrémistes ne les atteigne, comme cela a déjà été le cas dans une institution secondaire du Segréen qui a récemment fait l'objet de révélations dans la presse locale, colonisée qu'elle est devenue par des courants aux relents peu engageants.

Angevins, réveillez-vous avant avant de devenir une réserve qu'on visite, une zone franche hors la République! Vous valez mieux que cela.La République n'est pas la putain que parfois vous vous imaginez, que vous fantasmez ou décrivez.

C'est une belle invention aux idées et à la générosité bien plus larges que celles dans lesquelles votre religion vous confine, où la laïcité apporte ce gage d'universalité et de liberté qui vous manque. Elle vous attend, tous, et a besoin de vous.

#1: -  

       Bénéficiaire de l'enseignement privé (comme la majorité d'entre vous sans doute vu qu'il n'y avait pas d'autre possibilité à des dizaines de kilomètres à la ronde), j'ai bien faillé y enseigner pendant 35 ans "à l'insu de mon plein gré", victime de la visite régulière, dans les années 60, de l'émissaire épiscopal faisant le tour des popotes dans un milieu rural très église-dépendant à l'époque, pour faire signer à des gamins de 11 ans un contrat sur l'honneur les conduisant à s'engager à entrer à son service à la sortie de la Terminale contre une facilitation de ses frais de pensionnat. Qui sait encore cela, aujourd'hui ?

     Est-ce le premier sursaut d'arrachement à l'étouffant environnement hypercatho des Mauges qui m'a conduit à 18 ans à dénoncer ce contrat pour prendre une autre voie et rembourser ledit contrat ? Sans doute, et j'ai le sentiment d'avoir racheté ce jour-là ma liberté, même si je m'en suis rendu compte bien plus tard.

    Alors bravo à vous tous qui dites "STOP, ça SUFFIT", demandant que soit enfin opérée cette déconfessionnalisation de l'enseignement qui règne sans partage dans les Mauges et titille tous les républicains qui se battent pour cela dans ce territoire, avant même que je sois né, dénonçant tout ce que cela leur impose.

     Les habitants des Mauges n'arriveront pas, immergés qu'ils sont dans un système bien ficelé, à se sortir tout seuls de cette impasse confessionnelle à laquelle s'accroche une Eglise à bout de souffle et de fidèles, étouffant toute une région et la contraignant à rester sous son joug par écoles interposées.

      Il est de notre responsabilité de les y aider, au nom de la solidarité nationale, avant que la mainmise des mouvements extrémistes ne les atteigne, comme cela a déjà été le cas dans une institution secondaire du Segréen qui a récemment fait l'objet de révélations dans la presse locale, colonisée qu'elle est devenue par des courants aux relents peu engageants.  

    Angevins, réveillez-vous avant avant de devenir une réserve qu'on visite en montrant patte blanche, une zone franche hors la République! Vous valez mieux que cela.

   La République n'est pas la putain que certains fantasment ou décrivent, présentée comme un épouvantail destiné à vous garder sous la coupe de conservatismes dépassés.

    C'est une belle invention aux idées et à la générosité bien plus larges que celles dans lesquelles la religion, multiséculaire fût-elle,  vous confine, et où la laïcité apporte ce gage d'universalité et de liberté qui vous manque.

     Finissez de lever le couvercle de la marmite où vous cuisez à petit feu depuis des siècles, oubliez toutes les indulgences que l'on vous promet depuis aussi longtemps et rejoignez cette République qui vous attend.

      Parole d'exilé libre et heureux, qui mobilise jusqu'au fond de l'Auvergne pour vous soutenir.

15 à 20 000 postes surnuméraires dans le privé permettraient de maintenir, ouvrir ou rouvrir d'autant, des classes et des écoles dans le public.
Dans un contexte de restrictions budgétaires, peut-on accepter et  LAISSER S’ACCROITRE ces financements par
=> l'Etat (différentiel de postes ; rythmes scolaires, investissements (via les défiscalisations :1 milliard d'euros levés par la Fondation St-Matthieu)
=> les collectivités territoriales : loi Carle (500 millions d'euros) etc

#91: -  

 plus d'infos (faire google rech, le système refuse les liens internet)

- Des postes pour le privé : stop ou encore ? creal, p 6 du bulletin 47 CombatLaique76novembre2012

- Il faudrait 15 000 à 20 000  postes dans le public pour arriver au taux d’encadrement du privé, Eddy Khaldy

- forfait communal chessy2008

- communiqué cdpepp pcf23.over-blog

- ecoleproximite dailymotion

  Parlez-en à vos syndicats, associations de parents d'élève et d'élus, organisations laïques...

Je suis très agréablement surprise que cette bataille reprenne; ça me rappelle les années 1987-1988 où nous nous sommes bagarrés pour la construction d'un collège public à MAULEON dans les Deux-Sèvres. Qui a échoué !! Nous avions fabriqué un immense panneau prévoyant prochainement la construction d'un collège public; nous l'avions installé sur un site qui aurait très bien convenu pour ce collège, accompagnés de nombreuses personnes.

Habitant le Deux-Sèvres, tout près de Mauléon, nous avions réussi à inscrire nos enfants au collège public COLBERT à CHOLET .
  bon courage !

#96: -  

… la laïcité un bien indispensable pour l'humanité entière !