Gaz de schiste : non merci !

Contacter l'auteur de la pétition

Ce sujet de conversation a été automatiquement créé pour la pétition Gaz de schiste : non merci !.


Visiteur

#10501

2013-03-27 13:34

le National Géograplhic de langue Française ..publie sur son numéro du mois de Mars un article de 15 pages sur le sujet , et ce , aux U.S ...Comme nous avons l'habitude de faire la même chose que les ricains ..qq années aprés eux ...le pire est à craindre ..mais cette fois çi nous sommes prévenus ....

Visiteur

#10502

2013-03-27 13:40

Après "voie d'avenir" , la carrière voisine qui ne cesse de sacager notre lieu de vie, nos voisins éleveurs de porcs ( nous croyons celà interdit dans le Lot), et à présent coucou le gaz de shiste , il n'y a pas à dire ça boge en vallée de Dordogne ..B.Sune

Visiteur

#10503

2013-03-27 15:40

Le gaz de schiste fais de trop gros dégâts c'est honteux d'aller polluer une si belle région j'y est grandis et j'y garde mes plus beaux souvenir je ne veux voir tous sa partir !
Il faut arrêter de suivre aveuglément l'état si nous qui vivons sur c'est terre as nous de les protéger !

Visiteur

#10504

2013-03-28 02:22

j'ai vu un reportage: effrayant;ne pas jouer les apprentis sorciers, c'est trop grave

Visiteur

#10505

2013-03-28 14:35

Nous sommes plusieurs sur Perigueux a soutenir, tenez moi au courent svp, pour toute manifestation. Merci, et tous ensemble nous devons nous battre....

Visiteur

#10506

2013-03-28 18:18

outre tous les dégats du fracking, outre les dangers de calamités, le fait meme d'envisager un accroissement de la production de combustibles carbonniques est téméraire, eu égard à la quasi-certitude de leur i pact sur le changement climatique

Visiteur

#10507

2013-03-30 09:31

on arretera donc jamais de detruire notre terre et tout ça pas pour le bien de l'homme mais pour l'argent , encore et toujours !!!!!!

Visiteur

#10508 Re: La fuite en avant

2013-04-03 17:10

 

 

Au Québec, nous avons 31 puits «modernes» de gaz de schiste, dont ceux de Leclercville et de La Présentation qui ont, ou ont eu, des fuites préoccupantes. Il ne s’agit pas d’un grand nombre, mais admettons que statistiquement cela soit significatif, nous dirions alors que plus de 6% des puits forés au Québec ont de sérieux problèmes.

Les experts en relations publiques des Forces armées utilisent l'euphémisme «dommages collatéraux» pour minimiser les dommages et les souffrances que d'innocentes victimes doivent subir lors de bombardements ou d'opérations militaires. Par exemple, si un «drone» frappe sa cible, mais tue ou blesse une douzaine de civils qui vivent dans les parages, on utilise cette expression, parfois suivie d’une autre : «Just too bad», indicative de la plus suprême insouciance. De même, la fracturation hydraulique des gazières est responsable de «dommages collatéraux» à des personnes qui ont le malheur de vivre à proximité d'une tour de forage, mais aussi à ceux et celles qui vivent de l'agriculture, du tourisme, ou qui s’adonnent à la pêche sportive.

Pour les premiers, les effets collatéraux sont immédiats; pour les seconds, on ne les voit pas dans la même image, car reportés dans le temps, mais avec celui-ci, ils deviennent de plus en plus visibles... Les problèmes de santé font aussi partie de ces «dommages collatéraux» tardifs.

Le professeur Ingraffea et ses collègues de l'Université Cornell nous disent que l'enjeu des gaz de schiste peut se résumer par la phrase lapidaire «The wealth of a few versus the health of many» «La richesse de quelques-uns contre la santé de plusieurs». La cooccurrence «dommages collatéraux» peut aussi s'appliquer au monde du travail.

Pour chaque «job» créée par l'industrie des carburants fossiles, combien seront perdues dans d'autres secteurs? Par exemple à Gaspé, Pétrolia peut fournir des emplois, un certain nombre de mois-personne disons, mais combien de mois-personne perdus dans le secteur du tourisme et des pêcheries?... Et s'il fallait qu'une catastrophe survienne dans le golfe St-Laurent comme dans le golfe du Mexique en 2010? Est-ce que Pétrolia aurait les reins assez solides pour indemniser toutes les personnes qui seraient lésées?... Entre Pétrolia et BP il y a un monde!

L'industrie n’ose dire non plus que la fracturation de la roche est une technique dont le taux d'efficacité est aberrant. Selon Marc Durand, ingénieur-géologue à la retraite, l'industrie peut extraire aussi peu que 20% du gaz contenu dans la roche, car il n'est pas économiquement rentable d'exploiter ce qui reste. Est-ce qu'un agriculteur achèterait une moissonneuse-batteuse pour ne récolter que 20% du maïs dans son champ? Dès que le puits n'est plus rentable, la compagnie bouche le puits avec du ciment et en remet le contrôle et la responsabilité financière à la province de Québec.

Le gaz et les autres fluides qui demeurent dans la roche vont migrer très, très lentement vers le puits et la pression va se rebâtir graduellement dans la structure pendant des siècles. Voilà de sérieux «dommages collatéraux» pour les générations à venir qui habiteront à La Présentation ou ailleurs dans la vallée du Saint-Laurent.

Il faut comprendre qu'un puits défectueux, comme celui de La Présentation, peut possiblement contaminer toute la chaîne alimentaire. Il est situé dans un champ de maïs, aliment de base qui sert à l'alimentation animale. Il est également à moins de 100 mètres de la rivière Salvail; dont l'eau est nécessaire à toute production agricole. Sans oublier le poulailler, lequel est situé à moins de 80 mètres de la tête de puits.

Enfin, la partie horizontale du puits passe probablement sous plusieurs cabanes à sucre et cela peut contaminer les produits de l'érable. À long terme, la possible contamination des nappes phréatiques risque d'être la cause première de nombreux dommages collatéraux. À très long terme, c’est la biodiversité qui est en jeu. L'industrie projette près de 20 000 puits de gaz de schiste au Québec et probablement plus de pétrole de schiste. Qu'est-ce qui est le plus important : les profits des pétrolières ou les pertes que d'innocentes victimes vont inévitablement subir?...

Gérard Montpetit

Pour le comité Non-schiste La Présentation


Visiteur

#10509

2013-04-04 04:46

pas d'exploitation pour le Gaz de Schiste

Visiteur

#10510 Re: Re: On nous prend pour des idiots à voir

2013-04-04 08:52

#10484: - Re: On nous prend pour des idiots à voir 

 

A diffuser et signer, bon courage pour votre combat, twitter vos informations sur twitter
Signer en masse pour cette autre injustice

Pourquoi c'est important


Les privilèges accordés à nos anciens présidents nous coûtent 5 millions d’euros par an. Cette situation est unique au monde et inacceptable, et ceci d’autant à la vue de la situation financière catastrophique de notre pays. Cet état de fait est d’autant plus choquant que la grande majorité des avantages perçus par nos anciens présidents sont hors la loi. En effet, ils ne reposent sur aucun texte juridique. Les impôts et les taxes ont augmenté. D’importantes réductions des dépenses publiques sont encore nécessaires. Monsieur le Président, les citoyens français qui, chaque jour, font des efforts pour sortir notre pays du marasme, vous prie de bien vouloir mettre un terme à cette situation digne d’un autre temps.


http://www.avaaz.org/fr/petition/Pour_en_finir_avec_les_privileges_de_nos_anciens_presidents/?tIlmIdb

Les privilèges accordés à nos anciens présidents nous coûtent 5 millions d’euros par an. Cette situation est unique au monde et inacceptable, et ceci d’autant à la vue de la situation financière catastrophique de notre pays. Monsieur le Président, les citoyens français qui, chaque jour, font des efforts pour sortir notre pays du marasme, vous prie de bien vouloir mettre un terme à cette situation digne d’un autre temps.


Merci et bonne journée


Visiteur

#10511

2013-04-04 09:22

vu les degats constatés dans les pays qui ont approuvés et realisé ces extractions de G de schistes il est humainement irresponsable de laisser faire ce non sens criminel

Visiteur

#10512 Re: Re: La fuite en avant

2013-04-04 21:51

#10508: - Re: La fuite en avant 

 

Gaz de schiste : le permis de recherche en Corrèze jugé recevable

 
La demande de permis de recherche de gaz de schiste sur la Corrèze, la Dordogne et le Lot est recevable sur la forme.

Ce n’est que la deuxième étape dans une procédure administrative qui en compte sept. Le Journal Officiel du 26 février a publié l’avis favorable rendu par la Direction régionale de l’environnement (ex-Drire) d’Aquitaine sur la demande déposée en 2010 par une société pétrolière de Singapour pour rechercher du gaz de schiste entre Corrèze, Dordogne et Lot.

Instruction sur le fond

Comme d’autres, ce permis, dit de Brive, est jugé recevable sur la forme. Il est désormais ouvert à la concurrence : outre Hexagon Gaz, à l’origine de la demande pour exploiter ces gaz piégés dans la roche, d’autres sociétés peuvent se mettre sur les rangs. Elles ont 90 jours pour se signaler au ministère du Développement durable.

Pendant ce temps, les services régionaux de l’État doivent examiner la demande sur le fond : programme de travaux, contraintes environnementales… Le périmètre de ce permis englobe, par exemple, les zones les plus touristiques de la Dordogne, du Lot et de la Corrèze. Même si la technique de la fracturation hydraulique est interdite, l’exploitation du gaz de schiste a ses opposants. À Brive, un collectif d’opposants s’est constitué


Visiteur

#10514 La fuite en avant

2013-04-06 08:00

#10513: - Re: Re: Re: La fuite en avant 

 

Mise en ligne : samedi 6 avril 2013
Des centaines de Roumains ont manifesté jeudi dans une vingtaine de villes du pays, à l’occasion de la « Journée nationale de lutte contre l’exploitation des gaz de schiste ». A Bârlad, foyer de la contestation nationale, c’est dans l’église Saint-Ilie, que les citoyens se sont retrouvés, faute d’autorisation de manifester dans la ville. Reportage.

Par Julia Beurq

La petite église Saint-Ilie de Bârlad, en Moldavie roumaine, dans l’est du pays, n’est pas assez grande pour accueillir les 800 fidèles de la ville et des alentours, venus écouter la messe de ce 4 avril. Sur le parvis de l’église, les croyants piétinent sous leurs parapluies colorés. À l’intérieur, une foule compacte d’hommes et de femmes ont les yeux rivés sur l’archiprêtre Vasile Laiu. Fier dans sa robe crème et or, le regard droit, il commence son prêche. Sa voix tremble, son émotion est palpable : « la messe d’aujourd’hui est spéciale, commence-t-il, car elle constitue la manière par laquelle nous, les habitants de Bârlad, montrons notre solidarité avec la lutte nationale contre les gaz de schiste. Chantons ensemble contre la fracture hydraulique ». Un hymne s’élève, repris en cœur par les fidèles.

Une église, un endroit étrange pour lutter contre l’exploitation des gaz de schiste. Mais c’est le dernier refuge où les habitants de Bârlad ont pu faire entendre leur voix, la mairie ayant refusé, il y a deux semaines, d’autoriser la manifestation de ce 4 avril. C’est le groupe d’initiative citoyenne de Bârlad, composé de l’archiprêtre, d’une notaire, de deux géologues, d’un ancien militaire et de plusieurs ingénieurs, qui avait choisi cette date pour marquer le premier anniversaire de la mobilisation contre le projet d’exploitation des gaz de schiste par la fracturation hydraulique.

En février dernier, plus de 8 000 personnes avaient manifesté contre le géant américain Chevron, qui détient une concession de 600.000 hectares dans la région de Bârlad, au nord-est du pays. Cette compagnie possède trois autres concessions au bord de la Mer noire, et elle attend le feu vert du gouvernement pour commencer la prospection. Cependant, la Roumanie ne dispose pas de cadre légal pour exploiter ce type de gaz, et c’est ce vide juridique qui sert d’argument aux uns comme aux autres.

Les habitants de la région font bloc

http://balkans.courriers.info/IMG/jpg/2013-04-04-29-65.jpg...

(CdB/Julia Beurq)

D’autres manifestants se sont massés devant l’église, avec pancartes et bannières. Gabriela Lungu, une femme brune aux yeux bleus, qui arbore un costume traditionnel moldave, porte l’une de ces pancartes. Habitant à Coroieşti, un village situé à 20 kilomètres de Bârlad, cette assistante sociale d’une quarantaine d’année est de toutes les manifestations depuis un an. Comme beaucoup, Gabriela a peur pour la qualité de l’eau de son village, mais ce qu’elle défend, c’est aussi un certain mode de vie. « La grande majorité de la commune que je défends, vit de l’agriculture de subsistance, les gens élèvent des animaux, cultivent la terre, ils se nourrissent de leur récolte avec l’eau de la région. Et c’est cette agriculture de subsistance qui sera détruite si Chevron commence à exploiter les gaz de schiste dans notre département ».

Gabriela se dit « fière » d’habiter à Coroieşti où, comme dans onze autres communes du département, le conseil municipal a récemment interdit l’exploitation des gaz de schiste par la méthode non-conventionnelle, et cela sous la pression des communautés locales. Pourtant, les manifestants sont bien loin de se sentir soutenus par la mairie de Bârlad. Mirela David, une professeur de physique, discute devant l’église avec deux amies. « Les autorités locales ont été les premières à se mobiliser contre les gaz de schiste, mais après avoir été élues en juin, elles ont retourné leur veste, explique-t-elle, la preuve c’est qu’elles n’ont pas autorisé la manifestation d’aujourd’hui. Elles ont probablement reçu des ordres du Premier ministre Victor Ponta, qui est du même parti que ces élus locaux »...

Pourtant, c’est en juin, juste avant que l’Union sociale-libérale (USL) - l’actuelle coalition gouvernementale - ne remporte haut la main les élections municipales, que Victor Ponta avait instauré un moratoire sur l’exploitation des gaz de schiste. Alors que ce dernier a expiré en décembre, le Premier ministre s’est récemment prononcé en faveur de ce type d’exploitation.

Ces retournements sont attentivement suivis par le groupe d’initiative citoyenne de Bârlad, qui ne manquent pas de réagir. « En ce moment, nous sommes extrêmement vigilants », explique l’archiprêtre Vasile Laiu, à l’issue la messe. « Avant de commencer la phase de prospection, Chevron a encore besoin de deux avis, l’un concernant l’environnement et l’autre, l’eau. Nous serons donc très attentifs à la manière dont ces avis seront accordés ». En attendant, les anti-gaz de schiste trouveront toujours en Roumanie un endroit où protester - que ce soit à l’église ou dans la rue – pour faire entendre leur colère.


Visiteur

#10515 La fuite en avant

2013-04-07 21:54

#10514: - La fuite en avant 

http://lci.tf1.fr/science/environnement/gaz-de-schiste-un-an-apres-le-bras-de-fer-se-poursuit-7490035.html

 

Environnement

Nouvel épisode dans la bataille autour du gaz de schiste: une association de professionnels de l'industrie pétrolière, l'AFMP, accuse l'Association santé environnement France de propager des "contre-vérités" pour avoir affirmé que leur extraction était dangereuse pour la santé.

Après une forte mobilisation autour de la question très polémique des gaz de schiste, la France est devenue en juillet 2011 le premier pays à bannir l'usage de la technique controversée de la fracturation hydraulique, susceptible d'entraîner des pollutions du sous-sol. Bloquant ainsi de fait l'exploitation de ces gaz prisonniers des roches souterraines. Mais depuis, les industriels du pétrole et du gaz continuent à plaider pour leur exploitation, en mettant en avant les retombées économiques et en relativisant les risques pour l'environnement.

Les opposants, eux aussi, fourbissent leurs armes. Et avancent leurs arguments. Après avoir dénoncé les dégâts environnementaux provoqués par l'exploitation des gaz de schiste, ils s'intéressent à présent à son impact sur la santé. Mardi, l'Association santé environnement France (Asef), qui milite contre cette exploitation, a dénoncé dans un communiqué les risques que fait courir aux habitants des zones concernées la présence, dans les puits d'extraction, d'agents "hautement cancérigènes".

Une pollution à l'origine contestée

Un nouvel argument qui a déclenché une riposte immédiate des "pro-gaz de schiste". Dans un courrier au ton très remonté adressé à cette association de médecins, le géologue-conseil Gérard Medaisko, membre de l'Amicale des foreurs et des métiers du pétrole (AFMP), connue pour ses positions favorables à l'exploitation du gaz de schiste, s'est insurgé contre ces déclarations, estimant qu'il s'agissait d'un "panier de contre vérités".

L'Asef s'était appuyée sur une étude de l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) portant sur l'eau au domicile de personnes habitant à proximité de puits de forage en Pennsylvanie (rendus célèbres par le documentaire Gasland), et qui montrait que "sur 17 puits, 11 étaient contaminés par des agents hautement cancérigènes: arsenic, cuivre, métaux lourds, 2-butoxyéthanol...".

Or, selon l'AFMP, l'EPA n'a en fait "constaté aucune pollution due au gaz de schiste dans les 17 puits analysés" et conclu que les "niveaux élevés de produits polluants (arsenic, baryum, manganèse, etc)" qu'elle a observés dans 11 de ces puits sont "sans rapport avec la campagne de forages pétroliers" effectuée dans le voisinage par la société. "L'EPA a donc suspendu sa mission et recommandé aux propriétaires des puits à eaux pollués de s'équiper en filtres adéquats pour purifier cette eau", souligne le courrier envoyé à l'Asef. Un épisode qui illustre en tout cas une nouvelle fois la bataille passionnée qui continue à se jouer en France autour des gaz de schiste, un an après l'interdiction de fait de leur extraction.


Visiteur

#10516

2013-04-08 06:25

ILS VONT PRENDRE LE GAZ ET NOUS LAISSER LE SHIT ! ...PARDON LE SCHISTE
..le fond du problème est: qui vas faire du fric ? et qui vas en perdre ?
tres bon article ici: Le gaz de schiste ...bulle spéculative ou solution miracle ?
http://www.voltairenet.org/article177781.html

Visiteur

#10517 Re:

2013-04-08 14:23


Visiteur

#10518

2013-04-10 10:11

Une honte, un désastre écologique, un non-sens!
laissez la terre tranquille, nous n'avons pas besoin de cette énergie, apprenons plutôt à consommer intelligemment!

Ce message a été supprimé par son auteur (Montrer les détails)

2013-04-10 11:33



Visiteur

#10520

2013-04-22 09:01

il faut se battre en permanence et surtout rester sur nos gardes et veuiller aux lois.
bravo! "aux combattants"

Visiteur

#10521

2013-04-22 18:21

Promize land or hell land !!!
mango

#10522

2013-04-24 16:45

C'EST UNE ARME DE DESTRUCTION MASSIVE; UN CRIME CONTRE L'HUMANITE; une volonte de sétruire notre planète. nié l'individu (pollution de l'air, l'eau, animeaux etc) toujours pour en tirer un maximum de richesses au profit de ce qui amasse des SOMMES COLOSSALES.

Visiteur

#10523

2013-04-28 20:00

Arrêtons cette fuite en avant qui nous mène dans le mur. L'avenir n'est pas à la surexploitation ni au saccage, du reste, il est assez compromis comme cela. Ne nous gâchez pas notre région!

Visiteur

#10524

2013-04-29 12:39

Pour ou contre le gaz de schiste ?
Être contre est une évidence à plus d'un titre ! Pourquoi ?
Le gaz de schiste est étroitement lié à un lobby inacceptable qui s'active en " sous-sol ". Le moratoire établit , il y a plus d'un an, n'a pas arrêté " Total " et de nombreux industriels à travailler en coulisses pour le remettre en cause auprès de nos élu(e)s (voir la position ambiguë de Michel Rocard et de certain(e)s élu(e)s socialistes, entre autres !).
Le gaz de schiste contribue massivement au changement climatique en cours sans oublier que son exploitation est lourde, coûteuse, explosive et entraîne des risques d'accidents et de pollutions. Il est donc grand temps d'exiger une sobriété énergétique !
Autre point noir et non des moindres :
L'eau, utilisée dans l'exploitation du gaz de schiste, est fortement chargée en additifs chimiques. En remontant à la surface, l'eau se retrouve mélangée à des substances géologiques fortement toxiques : benzène, cadmium, toluène, cyanure sans parler du radium !
Nos stations d'épuration ne sont pas efficaces dans le traitement de ces produits polluants. Nos rivières seront donc davantage polluées, et ce, d'une façon irrémédiable.
La fracturation hydraulique ne se limite pas à l'extraction du gaz de schiste. Nos industriels l'utilisent aussi pour l'extraction du gaz " conventionnel " , du pétrole mais aussi, et c'est là plus qu'étonnant, pour la géothermie dite " haute température ". Qu'en pensent les écologistes ?
Soyons réalistes, les risques sismiques sont plus que réels.
Remettons au goût du jour le " Code minier " français en interdisant toute prospection dans la roche-mère.
Nos hommes politiques sont-ils conscients de tout cela ?
Auront-ils le courage de le faire ?

Philippe Maréchal
U.C.E - Urbanisme-Culture-Environnement -

Visiteur

#10525 Re: La fuite en avant

2013-05-08 13:10

#10514: - La fuite en avant 

 

Roumanie/gaz de schiste : Chevron autorisé à prospecter sur la côte de la mer Noire


BUCAREST - Le groupe énergétique américain Chevron, qui détient des concessions pour la prospection du gaz de schiste en Roumanie, a obtenu le feu vert à une telle exploration sur le littoral de la mer Noire (sud-est), a-t-on appris mercredi auprès du ministère de l'Environnement.

L'agence pour la protection de l'environnement du département de Constanta (sud-est) a émis des avis de prospection sismique pour les blocs de Costinesti et de Vama Veche s'étalant sur près de 1.800 km2, a indiqué le ministère à l'AFP.

Ces avis permettent notamment des explosions contrôlées à une profondeur de 10 à 15 mètres, a-t-on précisé de même source.

Ces autorisations ont été émises à la mi-avril malgré les controverses suscitées par la méthode d'extraction du gaz de schiste, la fracturation hydraulique.

Selon les défenseurs de l'environnement, cette technique qui consiste à injecter à haute pression dans la roche d'énormes quantités d'eau additionnées de sable et d'additifs chimiques, peut polluer les nappes phréatiques, fragiliser les sols, voire favoriser les tremblements de terre.

Chevron avait déjà obtenu en janvier trois certificats d'urbanisme l'autorisant à entamer des travaux d'exploration dans la région de Barlad (est).

Pour la ministre de l'Environnement Rovana Plumb, les opérations de prospection du gaz de schiste ne créent aucun risque.

Avant d'aboutir à l'exploitation nous devons savoir si nous disposons de tels gisements, a-t-elle récemment expliqué. La coalition de centre gauche qui dirige la Roumanie depuis mai 2012 avait vivement critiqué l'octroi de concessions pour la prospection du gaz de schiste à plusieurs groupes pétroliers, dont Chevron, par le gouvernement de centre droit au pouvoir début 2012.

Evoquant les risques pour l'environnement, le gouvernement du Premier ministre Victor Ponta avait instauré un moratoire jusqu'en décembre sur cette source non conventionnelle d'énergie.

M. Ponta a, après l'expiration de ce moratoire, déclaré que la question du gaz de schiste devait être abordée de manière sérieuse, positive, avant de se dire explicitement favorable à l'exploration.

Chevron, qui prévoyait le début des forages d'exploration au second semestre 2012, compte investir des dizaines de millions de dollars dans l'exploitation, si des gisements importants sont découverts.

Un rapport de l'Agence américaine d'Information sur l'énergie estime que les ressources en gaz de schiste de la Roumanie, de la Bulgarie et de la Hongrie totaliseraient 538 milliards de mètres cubes.

mr/iw/bds

Chevron


(©AFP / 08 mai 2013 15h06)