J'habite sur la place de l'école polytechnique depuis plus de 25 ans. Je suis un jeune père de famille mon fils vient d'avoir 3 semaines.

Notre chambre étant sur la rue (Bravo l'architecte !!!!), les fenetres fermés avec des doubles vitrages thermiques de mauvaise qualité (Merci l'OPAC), j'entendais les discussions des riverains (sur un ton normal, non exagéré), ou le vrombissement d'une moto remontant la chicane de la rue Descartes. je ne parle même pas des cris.

Effectivement les nuits sont agités comme dans beaucoup d'autres quartiers.

Cependant j'aime la liberté et je refuse que ces libertés soit restreintes si il y a d'autres solutions que les fermetures d'etablissement ou les restrictions horaires (encore et encore: cf fermeture des quay de jemmapes, ...)

Surtout dans une ville comme Paris, ou les habitations de plus en plus petites, nous empêchent de recevoir nos amis. Les bars, les boites de nuits sont des lieux important de la vie parisienne).

Alors peut on concilier cette liberté et notre sommeil ?

Je le pense.

Alors, ne souhaitant pas déménager, j'ai réfléchis à l'isolation sonore de mon appartement et pour moins de 100 euros, j'ai obtenu une réduction considérable des bruits. Je dors très bien depuis que j'ai fait cette isolation.

A mon avis, vous pouvez faire fermer le violon dingue et tous les pubs, et faire autant de ronde de police que vous voulez, vous n'aurez jamais des nuits tranquille, car il y aura toujours autant de monde ivre dans la rue, toujours autant de moto,...

Les etats généraux de la nuit, proposent une sensibilisation des consomateurs, Bon courage...

La seule solution pertinente est d'obliger les propriétaires à être de bons loueur et d'installer des fenêtres de QUALITE iso-phonique (qui sont aussi thermique) dans les quartiers victime de tapage. J'ai a ce titre écrit au ministère de l'environnement mission bruit.

On pourrait même les aider via une subvention sous forme de crédit d'impôt, qui selon moi devrait venir de la taxe sur les alcools, car c'est clairement les gens saouls qui font du tapage (et les motos, scooters,...) ainsi que les fumeurs (Merci la loi EVIN).

Cette nouvelle législation,aurait en plus le mérite de créer des emplois et d'augmenter la valeur foncière des apartement exposés.

Le truc pour dans un premier temps, en deux heures de travail, réduire les nuisances a moindre couts:
- isoler entre la fenetre et le cadre avec des joints (disponible au BHV).
- combler la sortie d'air avec du feutre iso-phonique (disponible chez leroy merlin)
- Mettre un store occultant (IKEA)(Optionel si rideau pas épais)
- mettre des rideaux en velours (au autre tissu epais) si possible doublé avec du feutre iso-phonique, le rideau doit avoir une forme sinusoïdale, pour mieux absorber le bruit et couvrir l'ensemble de la fenetre.

A terme, il devrait être interdit de mettre les chambres sur rues dans les quartiers animés et tout nouveau logement devrait avoir une isolation adéquate au quartier dans lequel il est situé.

Voila a mon avis la seule proposition qui pourra vous rétablir des nuits tranquilles sans restreindre nos libertés qui sont déjà bien trop atteintes !!!!

A bon entendeur !

#10: Antoine - Harmonie entre les riverains et les noctambules 

 

Bien sûr, vous ne rappelez pas le bon vieux remède des bouchons d'oreille parmi vos suggestions, sans doute en raison de leurs risques avérés pour la santé ... bravo!

 Plus sérieusement, j'espère que votre contribution a été plutôt conçue dans un esprit ironique, car sinon ... Vous parlez de conciliation, mais où en est une véritable contrepartie dans vos propos? Les riverains de bonne foi agressés dans leur tranquillité - situation qui doit profiter en plus à toute une nébuleuse d’intérêts - victimes en somme, n’ont que subir, acquiescer … et ce, tout en bricolant chez eux? Mais non, mille fois non - Indignez-vous, comme dit l’autre!

Epouvantail des libertés restreintes? C'est vraiment trop simple. Vous apprendrez sans doute un jour à votre jeune fils qu’à nos libertés sont indissolublement rattachées des responsabilités vis-à-vis les autres sous forme de droits, de respect, d’un minimum de considération …