Non au parc éolien sur le plateau remarquable d'Innimond

PG

/ #368 "toute ressemblance n 'est que pure fiction " ....!!!!

2014-09-10 13:09

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Suite à l'enquête publique en vue d'exploiter un parc éolien au Rocher-Breton, qui s'est terminée le 30 juillet, le conseil municipal de Larré a émis, le 1er août, un vote favorable au projet. Cette décision est contestée par les membres de l'Association de défense de l'environnement de la vallée de l'Arz (Adeva) qui réitèrent leur opposition la plus vive à ce projet, le jugeant « inadapté, dévastateur et anti-démocratique ». L'association pointe du doigt les « nombreuses approximations, incohérences et contre vérités de l'étude d'impact ».

« Les habitants du versant Nord de la Vallée sur la commune de Molac y sont considérés comme étant peu nombreux, sans qu'il soit mentionné aucun chiffre. Comme mesure compensatoire, il est précisé que les exploitants s'attacheront à sensibiliser ces habitants à leur nouveau cadre de vie ». Selon l'Adeva, ce type de projet, « présenté sous un aspect écolo-responsable, » n'obéit qu'à une logique marchande. « Le prétexte de la transition énergétique ne doit pas faire oublier le faible rendement de l'éolien terrestre (20% maximum de la puissance développée) et la persistance prépondérante du nucléaire dans la loi récemment proposée par Ségolène Royal (production identique à aujourd'hui à l'horizon 2025, soit plus de 63 Mégawatts). »

L'association considère que « la santé des riverains est sacrifiée, des paysages aussi précieux et fragiles que notre vallée de l'Arz sont saccagés par des équipements qui n'ont rien à y faire, l'argent public est détourné au profit de la sphère privée avec la bénédiction d'une majorité d'élus, sous l'impulsion déterminée des lobbys industriels ».

Troubles et dévalorisation des biens immobiliers

L'Adeva commence à compiler un certain nombre de témoignages de riverains de parcs existants, participatifs ou non, afin de poursuivre son action. « Ces témoins évoquent pêle-mêle des troubles de la santé (insomnies, acouphènes, sensation d'oppression...), des troubles dans les relations de voisinages, au sein d'une même famille parfois, une dévalorisation très sensible des biens immobiliers, des maisons difficiles à vendre. »

 

Selon l'Adeva, la production des engins ne peut être garantie. « Les investissements sont relativement lourds, l'État peut revenir à tout moment sur le fameux tarif de rachat garanti par EDF qui fonde les appétits industriels et financiers. À la logique comptable pauvre et bornée qui semble gagner l'ensemble des élus tout le long de la pyramide du pouvoir,n'est-il pas grand temps de substituer un élan commun par les habitants eux-mêmes pour une défense réelle, riche parce que concertée, de ce bien non monnayable qu'est notre environnement ? »